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21 novembre 2013

Nail art - les kits, livres et coffrets.

-alerte titre tout pourri-

Bon. Je vais pas me la jouer journaliste de tendances mais sache que c'est un peu la folie du nail art ces temps ci.
Haha, jsuis con, bien sûr que tu le sais, tu lis des blogs beauté.
Bref, on est toutes là, à se vernir les ongles derrière nos écrans, en matant une série ou en écoutant de la musique pourrie (c'est mon cas personellement). Ca se traîne la cuticule colorée, la lunule en technicolor, ça se fait l'ongle lamé, des oiseaux et des paillettes et puis ta mère, aussi, pour les plus douées. Bref, se faire les ongles, c'est coule, c'est joli, et en plus ça détend. Et c'est toujours moins violent d'arborer un petit Leading Lady d'Essie qu'un total look à sequins carmins. Au boulot, les sequins, ça passe moyen.

Donc le nail art, c'est bien.
Et les marques, elles sont pas connes, elles ont bien compris que c'était à nos ongles qu'il fallait faire de l'oeil (les ongles. Faire de l'oeil. Oui, c'est un calembour). Du coup, ça sort des truc spéciaux dans tout les coins, des bouquins, des coffrets, des kits, des stickers et autres joyeusetés. Et comme j'en ai testé, on va en parler.

BOURJOIS


D'abord, le kit nail art Bourjois, l'édition limitée Braque. Sorti à l'occasion de la retrospective du peintre au Grand Palais (que j'ai eu la chance de voir en avant première - grosse émotion, gros besoin de me la péter, tu vois que finalement c'est culture d'être blogueuse beauté). Comme le précedent kit nail-art, il est réalisé en partenariat avec Pshiiit (et avec le Grand Palais en sus cette fois ci). Dedans, toujours une planche de pochoirs (triangles, traits, carrés), et deux planches de stickers qui reprennent les éléments emblématiques des tableaux de Braque. On retrouve donc une guitare, qui symbolise en gros toute la première période de ses oeuvres, et des oiseaux stylisés noirs et blancs,thème qui revenait constemment sur la fin.


J'ai aimé :
Le thème - ça le fait grave d'arborer du Braque sur les ongles
Le thème - par ce que j'aime vraiment ça
Le côté ultra limité de l'édition - dès que l'expo se termine, les kits ne seront plus dispos à la vente
Le thème - par ce qu'on sait jamais que tu ai oublié
La qualité des sickers - ils sont fins, se collent bien, ne rebiquent pas sous le top-coat.

J'ai moins aimé:
Les vernis ne sont pas compris dans le kit - du coup l'ensemble revient assez cher quand même
Les planches de pochoir - franchement, on peut arriver au même résultat avec du scotch, j'aurais preferé une planche de stickers en plus.

RARE NAILS


Rare Nails, je ne connaissais pas avant de recevoir le nouveau communiqué de presse, c'est donc une marque récente qui, me semble-t-il, ne propose que des kits. Dans chaque kit, 3 vernis aux couleurs complémentaires (de ce que j'ai vu, chaque fois deux vernis "unis" et un vernis à effet), et deux petites planches de stickers. Le tout réuni par thème (de Disco à Underworld en passant par le Baroque) dans une chouette petite boîte en carton. Oui, je suis une victime des jolis packagings.
Ces kits coûtent environ 15€ et sont disponibles chez Beauty Success, comme ça tu as toutes les infos.


J'ai choisi le kit ShowGirl (ça me semblait tout indiqué au vu de ma propension à me prendre pour une star), et le Winter Wonderland (coucou c'est de saison).
Le premier contient un vernis bordeaux, un rouge-noir, et un vernis transparent dans lequel nagent des petites paillettes noires et de grosses paillettes rouges. Avec ça, deux planches de stickers qui, regret, ne correspondent pas à la photo du kit ou du mode d'emploi : en gros je m'attendais à des motifs façon fine dentelle, je me retrouve avec des vieux croisillons. C'est con, par ce que j'adore la couleur des vernis.
Le second kit, lui, contient un vernis blanc, un bleu ciel et un transparent irisé dont les micro-paillettes passent du bleu au violet. Avec ça, des stickers trop mignons avec des motifs de renne, de sapin, d'écureil ou encore de flocon de neige, aucune déception à ce niveau.
La qualité des vernis est bonne, à part le blanc (qui, comme la quasi totalité des blancs, est une demi-plaie) ils s'appliquent tous très facilement, ont une bonne couvrance (deux couches et c'est plié) et une bonne tenue (4 jours sans s'écailler).


J'ai aimé:
La grande varieté des thèmes - on à le choix, clairement
Le packaging - joli et pratique
Le fait que les vernis soient compris - et de bonne qualité
La qualité des stickers - fins, collent bien, ne rebiquent pas, tout comme chez Bourjois

J'ai moins aimé
Les stickers sont bien en terme d'application, mais inégaux sur les motifs : ceux d'un des kits sont géniaux, ceux de l'autre bcp moins.

LE COFFRET NAIL ART LES PARESSEUSES/BOURJOIS

Ici, on passe au coffret, avec petit bouquin explicatif, vernis Bourjois et dotting tool. Qu'on se le dise : je ne suis pas fan.Qu'on se le dise bis : je ne suis clairement pas la cible de ce coffret, et donc forcément il ne me parle pas plus que ça.
Je m'explique. On trouve dans le bouquin des manucures très basiques, du type "le pochoir", "la half moon", ce genre de choses. Or, en tant que blogueuse beauté et fan de nail arts, pour moi ces manucures sont des classiques, je sais les réaliser, je m'y suis déjà collé de nombreuses fois : forcément, le bouquin m'est totalement inutile (le dotting tool aussi, vu que côté outil je suis déjà pas mal fournie).
Mais, pour une débutant en nail art ou une nana qui ne s'est jamais coleté avec du vernis, ça peut être une excellente introduction. Donc je pense que pour le coup, si je n'aime pas trop, c'est surtout par ce que ce n'est pas aux nailistas habituées que ce coffret s'adresse.
Les explications sont redigées chaque fois sur la gauche, la droite présentant 4 photos ou dessins illustrant les étapes de réalisation. Autant j'aime les tutos photos - peu nombreux à vrai dire, autant je ne suis pas une grande fan des dessins (le style n'est pas franchement ma came, et je trouve ça parfois assez peu clair).



J'ai aimé:
Le format coffret
Le vernis Bourjois fourni

J'ai moins aimé:
Le bouquin qui ne m'a rien apporté


LE LIVRE DE STEPHANIE BRUNEAU

La, registre différent, on n'est plus dans les kits et coffret mais carrément dans le bouquin. Realisé par Stéphanie Bruneau, les jolis doigts derrière le blog "de tout et de rien - surtout de tout", on sait déjà que c'est une nana calée sur le sujet qui va nous parler. Bien fait, avec de jolies photos, on à des rubriques par thème qui expliquent comment reproduire un nail art et donnent aussi des idées. Le tout est facile à comprendre et reproductible sans grosses difficultés : c'est tout bon. Personellement, gros coup de coeur pour la manucure "coquelicot"...
En plus de ça, des chapitres sur le matériel, les choses à savoir avant de commencer, et même une rubrique pleine d'astuce du genre "comment enlever son vernis quand on est à court de dissolvant" (qui m'a sauvé quand je me suis retrouvée avec des ongles ecaillés, un Monoprix fermé et un entretien le lendemain).
Bref, un bouquin sympa, qui cible les débutantes en nail art et qui leur apportera conseil, explications, idées.


J'ai aimé:
La simplicité et la clarté des explications
La multitude de manucure
Les rubriques "annexes"

J'ai moins aimé:
C'est parfois un peu trop "simple" pou les habituées du nail art.

26 septembre 2013

(CONCOURS) Ca sent le pin

(et pas le Sapin)
(billet sponsorisé)

Je viens des Landes.
Y'en à qui viennent du Sud, ils s'emmerdent pas avec des précisions géographiques, t'façon quand tu hurles dans un micro tu es tout de suite plus convaincante (coucou Chimène), mais bon, bref, le fait est là : moi je viens des Landes.
C'est le Sud, c'est le Sud Ouest même, on est juste au dessus des Basques et on à les dunes, l'océan, le foie gras et les saouleries en rouge et blanc pour rendre jaloux le reste de la France. On est élevés au confit, on à tous appris le surf à un moment ou à un autre, on sait prendre une vague, éviter les baïnes, et faire des pierrades aux aiguillettes de canard. On à tous et toutes un foulard rouge quelque part dans le placard, on à tous et toutes étés appellés "Croque Maïs" un jour (et on a forcément repliqué d'un "Suce-Piment" indigné), et surtout, surtout, on se dit qu'on vient du coin de France qui sent les vacances toutes l'année (même si, soyons francs, l'Hiver on s'y fait quand même un peu chier).

Et puis on à les pins, la grande fôret des Landes, celle qui à été plantée histoire de faire reculer un peu les marais. Pour moi, c'était l'endroit ou me balader quand j'étais gosse, c'était aussi là ou on relâchait les rats qu'on capturait dans le jardin, sous le tas de bois. Pour d'autres, comme IXXI, c'est un formidable vivier de ressources cosmétiques, une nature ou puiser de nouveaux actifs beauté.
Leur truc, à IXXI, c'est l'OPC de Pin, un actif anti-âge breveté, issu de l'écorce des pins de chez moi. Ils sont basés à même pas 20 bornes de chez mes parents, c'est là que se trouve leur labo, là que les produits sont fabriqués: autant dire que pour moi, ils sentent bon la maison. Et tant qu'à faire, ils sentent bon la nature aussi, vu qu'on retrouve au minimum 90% de produits d'origine naturelle dans leurs formules (et pas de saloperies du type silicones, colorants, parabènes, huiles minérales et autres merdouilles dérangeantes).




Alors certes, ils se sont un peu éloignés de chez moi, ils ont suivis les Pins jusque vers Arcachon pour tourner leur vidéo prestige, mais je leur pardonne vu comme c'est tout aussi joli par là bas, et surtout vu les cadeaux qu'ils proposent de nous faire gagner.
Par ce qu'à l'occasion du lancement de la vidéo, ils organisent un grand concours JUSTE ICI, à partir du 23 Septembre et jusqu'au 21 Octobre, ou tu pourras gagner tout un tas de lots: du week-end de luxe à Arcachon jusqu'à des Ipads, en passant par des stylers GHD et des bijoux couleur locale de "L'atelier des dames". Et pour gagner, c'est pas bien compliqué : tu regarde la vidéo et tu réponds à cette question : "Dans la vidéo, sur quel objet se balance le mannequin ?".
EA-SY.




Puis tant que j'y suis, je crois que c'est le moment de te parler du démaquillant que j'utilise depuis maintenant 6 semaines : le Baume soyeux Démaquillant Sublixime. Comme tout les produits IXXI, le packaging est plutôt sobre, pratique et joli, aux couleurs beige, grise et verte. Ca fait très "j'aime la nature, mais dans un cottage de luxe stp", j'aime assez.


L'embout est pratique, j'essaie depuis deux plombes de décrire le système d'ouverture et je suis infoutue de le faire, du coup je me contenterais de te dire que c'est pas mal du tout, et éspèrer que les photos soient assez claires pour que tu piges le principe.




Le produit est une espèce de gelée très translucide, l'odeur est douce, assez discrète, une noisette suffit pour tout le visage. C'est un putain de Transformer ce truc : d'abord, j'étale la gelée du bout des doigts sur mon visage sec, et je masse : elle se transforme en huile. Ensuite, je mouille le bout de mes doigts, je masse à nouveau, l'huile s'emulsionne et devient un lait, à ce stade je suis démaquillée et je n'ai plus qu'à rincer. Vu la transformation en lait, c'est très facile à rincer, je n'ai pas la sensation d'un film gras sur la peau (mais evidemment, ça ne dispense pas d'utiliser un nettoyant).


Je démaquille même les yeux avec, par contre faites gaffe, passez toujours vos doigts de la paupière supérieur vers le bas, histoire que le produit ne rentre pas dans les yeux : si comme moi ils sont sensibles, ça peut picoter un petit peu. Rien de bien violent, la sensation disparaît au rinçage, mais faut avouer que c'est pas super agréable. Sinon, gros point positif, il vient à bout de tout les maquillages, même les plus pigmentés. Même mes rouges à lèvres qui s'accrochent ou mes smokys qui tachent il arrive à les virer.

Bref, un démaquillant d'origine naturel, qui n'agresse pas la peau, vient de chez moi, et explose sans problèmes toutes mes velleités chromatiques.

Et puis, comme c'est vachement coule la vie, on te propose IXXI  et moi de gagner un lot de 2 produits : une gelée démaquillante, et le nouveau sérum de la gamme Elixir. Pour cela, parle moi en commentaire de la région de ton enfance avant le 02 Octobre, et la gagnante sera tiré au sort.

Ceci est un billet sponsorisé

24 août 2013

Mes ongles, ma pourriture et les laques Very Chic d'Agnès b.


Bon, les gens, je suis un peu toute naze en ce moment. Je découvre le monde-du-travail-le-vrai, celui ou tu te lève tôt le matin, ou tu rentre tard le soir, et ou t'es tellement crevée que ton désir profond est de te fourrer sous la couette alors même qu'un homme nu, du gâteau au chocolat et une soirée bières-potes t'attends. Sérieux, je me fais honte. J'ai l'impression de plus avoir de vie.
Qu'on m'apporte d'urgence des amphets.
Je suis toute pourrie.

Heureusement, je suis pas encore complétement pourrie des ongles, ce qui fait que je peux exhumer les photos de la semaine dernière pour te parler des derniers vernis Agnès b.

Depuis que je suis à Paris, figure toi que je me fais livrer des trucs par coursier, et que j'ai même pas à lever le cul de ma chaise pour recevoir trouzemille merveilles direct dans les bras. Pas que je sois snob et equipée d'un interphone, non, plutôt que mon appart est tellement petit que j'ouvre les portes sans bouger de ma chaise. Enfin, ça c'est quand j'ai la foi d'ouvrir la porte, vu que la plupart du temps je passe par la fenêtre.
Bref.
Ma flemme et moi avons donc reçu des mains du gentil coursier un paquet géant, ça avait la forme d'une règle de 2 mètres pour maitresse domina, sauf que c'était lourd, noir, laqué et estampillé Agnès b. En gros, un coffret.


Dedans, toute la gamme de leur derniers vernis, les laques very chic. Sur le coup, en découvrant les 16 vernis tous alignés, mes 10 doigts et moi on était un peu scotchés. L'idée de la gamme, si j'ai bien tout compris, c'est que c'est la garde-robe de tes doigts. Du coup on te propose des teintes de vernis des plus classiques au plus fantaisistes (bof bof pour la fantaisie) histoire que tu sois pas digitalement dépourvue quand le temps de la petite robe noire sera venu. On a donc du gris, du nude, des roses, un bleu, des rouges, c'est plutôt complet et ya de bons basiques.
La texture est censée être effet cuir, sauf que non, effet cuir mon cul, c'est juste du vernis laqué. Par contre, là ou c'est pas mal, c'est qu'elle est globalement bien plus coule que dans leurs autres gammes de vernis. En gros, à part pour les teintes claires qui sont un peu reloues à poser, le reste s'étire facilement sur l'ongle et est opaque en deux couches, sans faire de trous ou d'irregularités.
La tenue, j'en sais rien, je n'ai rien gardé plus de deux jours (en tout cas, 2 jours avec base et top coat, ça les tient).
Bref, rien de faramineux, mais de bons basiques facile à porter, facile à poser, facile à assortir avec tes fringues si t'as la motive de la jouer modasse, et super simple à customiser avec les stylos nail-arts de la même gamme.
Démonstration:







 
Et, en bonne blogueuse de merde que je suis en ce moment, je n'ai pas photographié toute la gamme. C'est honteux?
C'est pas grave.

9 juillet 2013

(DIY) Boobsology


Ma maman, elle cuisine super bien. Chaque fois que je rentre dans les Landes je me fais plaisir et je perds 3 kilos, c'est comme s'il y avait un vortex magique dans la cuisine. Faut dire qu'elle à des bouquins tellement vieux et delabrés qu'ils ressemblent à des grimoires, je suis sûre que dedans ya des trucs pas bien nets et qu'elles murmure des incantations au dessus de ses poëles, sinon c'est pas possible.
(on me dit dans l'oreillette qu'avec un peu d'imagination et des produits sains, ça fait l'affaire. Ouais, aussi ouais.)
Enfin bon, tout ça pour dire que quand ma Maman me file une recette, je la note religieusement, que ce soit le foie gras, le poulet à la mangue ou l'huile-à-boobs.
L'huile à boobs, ouais ouais.
C'est en fait de l'huile de pâquerettes, un truc qui ne coûte rien à faire et qui est censé donner à tes seins l'envie de se balader le nez en l'air, avec la tronche d'impertinents de moins de 20 ans. En fait, c'est à cause du pouvoir hydratant de l'huile combiné à l'effet tenseur de l'extrait de pâquerettes que tes nichons vont subitement se mettre à regarder vers le ciel.
Ca, c'est la théorie.



Dans les faits, ça dépend evidemment du poids de tes seins, avec mon 95E je me suis pas subitement retrouvée avec les tétons au niveau du menton. La gravitation est une salope, et les pâquerettes ne sont pas de taille à lutter. Cela dit, on a effectivement un effet tenseur, les seins se tiennent mieux, remontent un peu, le decoleté ne tiraille pas et est parfaitement hydraté : l'effet n'est pas revolutionnaire, mais il vaut bien les crèmes "remonte-boobs" qu'on nous vend dans le commerce.
Je l'applique tout les soirs, en partant du dessous des seins, puis en remontant en 8 horizontaux sur tout le decoleté jusqu'au cou. Je vais pas te mentir, je trouve que ça pue, mais je pense que c'est à cause de l'huile de base que j'ai utilisé (et la Chine, lui, trouve ça super agréable à renifler. Du coup ça dépend des goûts et avec ça t'es pas très avancée). C'est vite absorbé, ça ne pègue pas les draps quand je vais me coucher, et ça me permet de m'occuper d'une partie de mon corps que j'ai longtemps delaissé.

Alors, l'huile à nichons, comment on fait...
Il te faut des pâquerettes déjà, plein de pâquerettes, encore plus de pâquerettes. Si possible tu vas les cueillir dans un endroit pas très accessible, ou les chiens ne vont pas pisser, sinon je garantis pas la qualité de l'huile que tu vas récupèrer.
Il te faut un bocal, aussi, ce qui semble assez logique, et de l'huile. Prend de préference une huile bio ultra vierge, je te rappelle que tu te la colles sur la poitrine, va pas y mettre n'importe quoi. Ma maman conseille de l'huile de Colza ou de l'huile de Pépins de Raisin, moi j'ai pris Colza, mais comme je te l'ai dit plus haut : ça sent. Donc, prend Pépins de Raisin.



Ensuite, tu équeutes toutes les pâquerettes, tu ne récupère que les têtes que tu colles jusqu'aux 3/4 du bocal, puis tu ajoutes de l'huilepour compléter.
Et puis, trop facile, tu cale ça au soleil pendant 3 semaines et tu remue de temps en temps, histoire de.



 


 
Donc, 3 semaines plus tard, tes pâquerettes ont une sale gueule, il est temps de passer tout ça au tamis. Tu presses bien les fleurs pour en extraire tout le "jus", tu peux le faire dans une gaze aussi si tu veux, et tu récupères l'huile. Et voilà. Tu as de l'huile à seins pour une demi eternité.



28 juin 2013

La cour des miracles


(ouais, ouais, je sais, à la base la cour des Miracles c'était la ou tu trouvais les voleurs et les Quasimodos et autres gens pas tolerés. Sauf que ya miracle dedans. Alors je me suis dit que ça collait)
J'aime bien les soirées Marionnaud. A chaque fois c'est franchement coule, on y découvre pleins de nouveaux produits, et des gens passionés sont là pour nous les présenter. On en ressort avec 12 swatchs sur la main et 32 hydratants différents étalés sur le bras droit, bref, on y est bien. Et puis ya de la bouffe gratuite, ce qui ne gâche rien.
Et puis parfois, entre deux tests moitié extasiés, on tombe sur un truc qui, du concept au packaging, nous plaît. Un miracle cosmétique qui te laisse la peau douce et l'air extasié, un genre de Photoshop mais en vrai. J'ai trouvé deux produits comme ça, après un mois de test c'est l'heure de t'en parler.

Donc d'abord, Ioma (prononcer "Aïe-oh-ma", comme un Iphone mais cosmétique). C'est une marque qui se base (grosso modo) sur un diagnostic complet de la peau. Le créateur, à la base, est un ingénieur qui bossait sur des capteurs, du genre sonde d'altitude pour les avions, capteurs de pression et autres machin complexes qui font que si tu tourne ton Iphone sur le côté, l'écran pivote aussi, c'est de la magie. Et puis le type, un jour, on sait pas ce qui s'est passé mais il en à eu marre de bosser pour l'aéronautique, il est parti vers la peau et il à commencé à faire des capteurs dermatos.
Bref, ces petits machins ont étés adaptés et aujourd'hui tu peux trouver chez Marionnaud des appareils de diagnostic, pour savoir très exactement ce qui ne va pas sur ta peau. Y'en à un qui ressemble à une machine d'échographie et qui s'interesse à l'aspect "micro", en analysant de très petites zones, tandis que l'autre, façon cabine spatiale, prend des vues "macro. La combinaison des deux, ça donne une bonne vue d'ensemble de ce qui va, ce qui ne va pas, et franchement voir ses comédons en fluo est un expérience un poil déroutante. Ioma, le LSD de la cosméto.


Bon, bref, t'as vu ta gueule en gros plan, et moins grand, en fluo et en noir et blanc. Tu sais ce qui va, ce qui ne va pas, et donc il faut y remédier. Dans mon cas perso, j'ai une peau deshydratée, et un excès de sébum sur le nez. Bon. Bon bon bon. La machine me sort une ordonnance totale Ioma, la gentille dame qui m'à analysé le pif m'explique tout bien tout ça.
Le truc, à ce moment là, c'est que je suis contente d'être blogueuse et d'avoir des tabs (monodoses) et un produit gratos, par ce que en terme de prix ça m'est complétement hors de portée, si j'achète tout ce qui figure sur mon ordonnance beauté je bouffe des pâtes à rien jusque fin juillet. Enfin bon, déjà à ce stade le concept d'analyse scientifique me plaît, je file avec mon petit paquet.



Le soir-même, super intriguée, j'intègre directement à ma routine beauté le produit Ioma qu'il me semble le plus pertinent d'utiliser : le gel réparateur.
Je l'ai en Tabs : des petits formats de 7 monodoses, au prix de 7€, parfait pour tester sans se ruiner, ou embarquer en vacances cet été.  Je l'utilise matin et soir, localement, sur le menton et sur le nez. Du coup, une tabs me fait 3 jours, puisque j'en utilise très peu à chaque fois et que je scotche le blister entre chaque utilisations. La texture est un peu collante, c'est un gel transparent qui sent fort l'alcool (enfin, je crois) et qui pénètre rapidement. Je l'applique après mon sérum hydratant habituel, je tapote un peu, je laisse pénétrer.
Et le miracle s'est produit.
J'avais depuis quelques mois des microkystes qui s'étaient invités sur mon menton, la ligne inférieure de ma mâchoire et quelques uns sur les ailes du nez. Le genre de saloperies qui te pourrit un grain de peau et qu'il est quasiment impossible de camoufler. N'ayant pas pris de photos desdits boutons, je les ai remplacés par leurs homologues de mercerie, histoire de pas trop te traumatiser.



 
Je n'en ai plus. Sérieusement, deux semaines de Gel réparateur et mes microkystes ont disparus.
J'ai moins de comédons sur le nez.
Ma peau est -presque- jolie de partout, même des zones à problèmes, celles qui me desesperaient.
Je suis joie. Je suis bonheur. Je suis peau lisse et éclatante.
Résultat, ce truc à beau coûter 46€ en grand format (un bras, donc), il me fait une peau tellement parfaite que je vais l'acheter dès que mes tabs seront terminés. Et j'en profiterais pour refaire un diagnostic de peau, histoire de voir la différence avec le premier.
Bref, Ioma, ça coûte un rein, mais je crois bien que c'est le prix de l'efficacité.

Le deuxième truc que j'ai trouvé là bas et qui est trop la vie, c'est le wrap exfolys de Qiriness. Le nom est tout chelou, mais en fait, c'est un gommage. Qiriness, leur credo, c'est "le spa à la maison". On sait bien que ça ne marche jamais ce genre de trip, déjà par ce qu'entre un spa bourgeois et mon 15m2 bordélique ya un monde, mais également par ce qu'entre les gestes professionels de l'estheticienne et les mouvements patauds de mes gros doigts, ya une sacrée différence. Mais bref, tout ça on s'en fout un peu, moi ce qui m'interesse c'est surtout l'efficacité. Sache le, ce truc est le gommage parfait.
En fait, c'est un gommage à la fois enzymatique et mécanique, et sans grains. Donc pour les peaux sensibles, c'est quand même bien plus sympa à utiliser, plus doux, et tu ne finis pas rouge tomate à la fin du soin.



Il se présente comme une pâte blanche, un peu eppaisse, l'odeur est très discrète. D'abord, tu l'étale sur ton visage, et tu laisse poser quelques minutes sans rien toucher (ça, c'est le temps que les enzymes agissent, donc). Ensuite, avec la pulpe des doigts, tu viens étirer la matière de l'intérieur vers l'exterieur du visage, tu répète le mouvement encore et encore jusqu'à ce que la pâte commence à pelucher comme...Bah comme de la gomme, en fait. Logique pour un gommage. Je te cache pas que l'étape "j'étire la matière jusqu'à ce que ça fasse de la gomme" est un peu laborieuse, si t'as mis trop de gommage tu en as pour des plombes, mais au vu de l'efficacité hallucinante, je pardonne ce léger desagrément. Une fois que tu as bien peluché de partout, tu rinces, et tu hydrate.



A la différence d'un gommage classique, je ne ressens aucun tiraillement, ma peau n'est pas rouge, je ne la sens pas agressée....Et le résultat est bluffant : la peau est nette, plus claire, les pores semblent presque floutés, tu VOIS la demarcation entre la zone non touchée et la zone gommée, un peu comme dans les pubs pour des serpillères et autres attrape poussières.
Alors certes, c'est cher, le gommage coûte à peu près 30€, n'empêche que le tube est gigantesque, et qu'il en faut peu pour faire le visage entier. Au final, je pense qu'on rentre dans ses frais, et franchement, je suis bluffée par son efficacité.

-ces deux produits sont en vente chez Marionnaud-

18 juin 2013

Attaque laser.



Quand j'étais gosse, je m'étais fabriqué le sabre laser le plus naze du monde. J'avais enroulé du plastique coloré autour d'une flashlight, et je faisais "pfiou pfiou" en l'agitant dans tout les sens. Il s'est averé que mon plastique coloré, c'était le truc qui servait à couvrir les bouquins de classe, résultat j'avais pourri tout le stock dispo et j'ai fait ma rentrée avec des livres à poil. En plus de ça, c'est franchement pas solide ce genre de truc, résultat il se pliait tout le temps et mon sabre pendait, flaccide, vraiment pas bandant. Puis tant qu'à faire la lampe dégageait trop de chaleur, ça à commencé à fondre dessus, mon arme spatiale à finie dans la poubelle (une poubelle tout sauf intergalactique d'ailleurs, outrage ultime).
Quand j'étais moins gosse, j'ai recidivé. Je préparais mon BTS, je me roulais sur le sol de stress, j'avais du matos dans tout l'appart, du carton plume et des feuilles de métal qui s'empilaient, et dans un accès de lucidité je me suis mise à lorgner sur mon rodhoïde. Ca avait l'air vachement plus résistant, j'avais une lampe de poche, résultat j'ai recommencé à faire "pfiou pfiou" dans mon appartement, avant de réaliser que non, vraiment, jouer du sabre laser ne faisait pas avancer mon projet. Retour au stress et au roulades sur le sol.
Maintenant que j'ai pas loin de 30 ans, j'ai toujours une fascination débile pour les armes laser, que j'ai assouvi avec un affreux petit pistolet (qui fait "pfiou pfiou" tout seul celui là), et qui émet une lumière rouge. En terme de portée lumineuse, ça dépasse pas les 3 cm, c'est aussi impressionant qu'un poussin nain, encore une fois c'est ce qu'on peut qualifier de laser foireux. Ils auraient eu ça dans Star Wars, Luke aurait toujours sa main, Dark Vador continuerait à crachoter dans son masque et Yoda aurait autant de charisme qu'un Gremlins en fin de vie. Bref, encore un truc qui marche pas.



Et puis grâce à Bourjois, j'ai fini par avoir mes lasers. Sauf que ce coup ci, je les ai au bouts des doigts. Alors non, je ne me suis - hélas - pas transformée en cyborg aux doigts tranchants, j'ai tout simplement reçu un des derniers nés chez les vernis Bourjois : le topping Laser en teinte Aqua Purple.
Incroyable, fantastique, un vernis qui te transforme en femme bionique. La bête est en fait composée d'une base transparente infusée de paillettes rectangulaires violettes et magenta. Ca ressemble au "Feather effect" de Nails Inc, sauf que là, en plus, CA BRILLE.
(Pfiou, pfiouuu - bruitage laser)



Le pinceau est le même que chez tout les vernis Bourjois : large, se deployant bien sur l'ongle, en un seul passage il est recouvert. Les paillettes ne sont pas chiantes à chopper dans le flacon, elles viennent toutes seules se coller sur le pinceau, et elles sont faciles à appliquer et à repartir sur tout l'ongle. Par contre, du fait de leur forme particulière, elles ont tendance à dépasser sur le bout de l'ongle et c'est un poil chiant. J'ai trouvé la parade : une fois le vernis sec, avant ou après avoir top coaté, je passe un petit coup de lime (comme pour couper des nail-patch), et ensuite c'est juste parfait.
Avec une seule couche de paillettes, c'est déjà très joli. Avec deux, ça commence à être chargé. Avec trois couches, c'est opaque et ça recouvre bien l'ongle, c'est bling bling à souhait. Là je l'ai posé sur un autre vernis Bourjois, le Figue Chic, un violet desaturé et délicat, mais c'est le genre de topping qui sera aussi complétement parfait sur du blanc ou du noir (j'aurais bien tenté le coup, manque de bol mes vernis sont au garde-meubles - déménagement dans un 15m2 oblige).
Bref, un vernis original, un truc qui se remarque et qui te donne l'air d'un cyborg un jour de fête, je dis oui. Tu pourras le trouver dès demain en magasin, jour de sa sortie (et il existe en 2 autres teintes)!




13 juin 2013

Le mascara coloré, j'en fais quoi?




Dernièrement, je parlais de nos phobies complétement chelou, de ces trucs qui nous font paniquer et qu'on ne peut absolument pas contrôler. Genre, j'ai rencontré une fille qui a peur du pain. Dans le genre alimentaire, je connais un mec qui a peur des fruits. Pas des fruits cuits, juste des fruits crus, les sauvages quoi. Mon meilleur pote, lui, a peur des cols roulés et des éponges humides, le grand jeu en soirée a longtemps été de lui en jeter dessus pour le faire s'enfuir, hurler et agiter ses grands bras. Imparable. Moi, ma grande trouille, ce sont les singes de taille moyenne (en dessous du macaque et au dessus du babouin, ça va, je crains rien), les cygnes (ces sales putain de volatiles qui font genre "on est beaux, on est gracieux, mettez nous en liberté dans tout vos parcs pour qu'on mange vos enfants"), et la potentialité des bruits de la nuit (je n'ai même pas le courage d'expliquer).
Bref, on à tousdes frayeurs complétement couillonnes, et c'est toujours vachement rigolo d'en parler autour d'une bière (c'est la qu'on apprend que le pain fait "grgniiiiiii" par exemple. Si si).
Et en makeup, j'ai beau taper dans la paillette aussi facilement que dans le Nutella, ya des trucs qui me font peur et que, même avec un bâton, je touchais pas.
Genre, le mascara coloré.

Ce truc, pendant longtemps je l'ai associé à des maquillages ratés d'enfant de 12 ans, pour moi c'était le summum du mauvais goût, et je m'expliquais ça sous le faux prétexte de "Han la la, c'est vraiment pas naturel".
Oui. Pas naturel.
Moi, la meuf avec des cheveux bleus, des lentilles de contact colorées et des paupières scintillantes et dorées, j'étais en train de cracher sur un produit "pas naturel".
AUX CHIOTTES L'HYPOCRITE EH!



Alors, quand coup sur coup j'ai reçu des mascaras colorés, c'était obligé, je devais tester.
Le premier, c'est ma pote du Ministère Cosmétique qui me l'a donné. C'est un 2B, le "China blue", un bleu éléctrique, grand format, grande brosse, un mascara quoi.
Les deux autres, c'est Agnès b (enfin, pas elle personnellement, tu t'en doute bien) qui me les as envoyés. Petit format, un bleu-vert mat (Bleu Lagon) et un bleu-gris irisé (Bleu Céladon), ils font partie de la collection "California Vintage".
En terme de brosse, celle des Agnès b. est plus petite que celle du 2B. Du coup, les Agnès b. sont, à mon sens, plus pratiques pour faire les cils du bas ou juste des "pointes de cils" bleutées, quand le 2B attrape toute la frange de cils et est parfait pour un total look coloré. La pigmentation est franchement satisfaisante, en 2 couches on à les cils bien bleus, même si j'ai un petit bémol à mettre sur le bleu Céladon d'Agnès b, qui à besoin d'une couche de plus pour une bonne opacité. Au niveau "effet sur les cils", à part bien sûr la couleur, le 2B est plus allongeant quand les Agnès b. sont plus volumisants.
Le démaquillage se fait sans encombre, comme pour un mascara classique, rien à dire de ce côté là.




 de gauche à droite : bleu céladon et bleu lagon - agnès b., china Blue - 2B

Et puis on en arrive à la grande question : je mets ça comment?
Pour le coup, j'ai trouvé quatre façons pas dégueulasses de le porter.

1- En total-cils, pour contraster



Par ce qu'on à encore pas trouvé plus tranché que l'association du bleu et du orange, j'ai utilisé le bleu Lagon sur toute la frange de cils, en complément d'un maquillage neutre-orangé. Le résultat est plutôt discret, personne ne m'a arrêté pour me dire "et Madame, t'as des cils transgéniques", personne ne m'a devisagé : j'en déduis que ça passe très bien dans la vie quotidienne. C'est franchement pas compliqué, et ça sent très très fort l'été.

2- En coin externe, pour twister




Histoire d'apporter un coup de frais à un classique trait d'eye-liner. Plus facile, plus rapide et plus discret à réaliser qu'un double liner, ça permet d'apporter un peu de nouveauté et de couleur sans trop se faire chier.

3- En "ombre-cils", pour innover




Par ce que le "ombre-qqch", on nous l'a fait à toutes les sauces, entre l'ombre-nails, l'ombre-lips, l'ombre-débardeur, l'ombre hair....J'ai même decidé qu'au lieu de dire "j'ai pas fait mes racines", j'aurais désormais un "Early-ombre-hair". Bref, l'ombre est partout, parait que ça fait hype-fashion-joli, alors autant se le coller sur les cils pour parfaire le look.

3- Sur les cils inférieurs, pour faire poper la couleur de l'iris




Franchement, cette façon là, c'est clairement ma preferée. En complément d'un makeup neutre ou légèrement doré, j'ajoute juste un coup de mascara coloré sur les cils inférieurs, et tout d'un coup ça apporte grave de profondeur, un petit "je ne sais quoi" super discret mais qui me fait le regard plus vert et plus intense. Même la Chine, pourtant pas très porté sur mes innovations makeupistiques, m'a sorti "dis donc, c'est dingue, t'as les yeux super verts". Je me suis contentée de sourire, l'air enamourée, mais en fait je pensais "Eh non mec, j'ai toujours les même, j'ai juste du mascara magique qui change tout et que tu ne vois pas".

Au final, autant je changerais jamais d'avis sur les singes de taille moyenne, les cygnes ou les bruits potentiels, autant le mascara coloré ne me fait plus autant flipper. A vrai dire, je l'ai même adopté.