(ALICE IN WONDERLAND) Alice

La première fois que j'ai vu Alice aux pays des merveilles, j'étais toute petite, et je ne l'ai pas aimé. Faut dire qu'avec mon regard niais de gamine de 5 ans, ça s'apparentait vachement plus à un cauchemar éveillé, un genre de débauches de couleurs et de malsainitudes du style les rêves que tu fais quand t'as mangé trop de fromage avant d'aller te coucher, qu'à une petite histoire gentillette à la Disney.
Je veux dire, quand tu prends le Roi Lion, à 5 ans ou à 24, tu comprends que tu as le gentil bébé lion, le méchant oncle lion, le precepteur oiseau rigolo, et tu chiale un peu ta race quand Mufasa meurt et que son fils lui tire l'oreille. Tu peux pas te pommer dans ce film.



Mais Alice aux pays des Merveilles, c'est différent. L'histoire des petites huitres...ne me dis pas que t'avais pas peur du vilain morse qui veut les bouffer, et de la chanson qui va avec...Et les fleurs qui parlent, on dirait un gang de pétasses surréalistes prêtes à se lancer dans un catfight et à te scalper par ce que t'as, je sais pas moi, de plus jolis cheveux.
Alors du coup, Alice au pays des merveilles, j'ai commencé à l'apprécier bien plus tard, à l'adolescence, quand il m'est devenu évident que ce film sortait de l'esprit torturé d'un Lewis Carroll sous LSD, et que cette débauche de couleurs, de tournoiements, de personnages bizarre et de chansons en mots-valises était ce qui s'approchait le plus des effets de la drogue montrés aux enfants. Un genre de film presque sans logique qui ne doit pas être forcément compris, juste regardé avec des étoiles dans les yeux et un sourire un peu niais, histoire de kiffer un peu d'absurde et de paradoxe...
Depuis, j'adore.

Alors j'ai décidé de vous faire une série spéciale Alice aux Pays des merveilles. Faut dire que quand j'ai vu les lentilles Colourvue et notamment certaines Crazy Lens, je me suis dit que je n'avais plus d'excuses pour ne pas m'y coller. Et quand j'ai vu que dans le lot certaines s'appelaient "Cheshire Cat" ou "Mad Hatter", je ne pouvais plus me leurrer : c'était un signe, c'était écrit, c'était obligé.

Même si ce n'est pas mon personnage preferé, loin de là (tiens d'ailleurs, d'après toi, qui est mon personnage preferé?), j'ai voulu commencer par Alice par ce que c'est tout de même l'heroïne. Je sais que Tim Burton à voulu en faire une rebelle en armure, une punk-rockeuse en robe de soie trop-en-butte-à-la-societé-victorienne-tu-vois, mais en réalité c'est juste une enfant bourgeoise, "curieuse et aaimante comme un chien". Seul personnage equilibré de toute l'histoire, j'ai eu envie de la rendre un peu malsaine, un peu perturbée, un peu plus à sa place dans l'univers d'absurdité ou elle va se retrouver plongée.


Alors oui, en effet, chez moi Alice à les cheveux bleus et non pas blond..Crois moi, j'aurais pourtant preferé coller au mieux au personnage originel, mais la perruque blonde c'était juste pas en ma possession. Et puis j'ai beau avoir un skill de ouf sur Photoshop, l'éclaircissement de cheveux par logiciel je trouve toujours ça trop fake et jamais crédible. Oui, même quand c'est bien fait. Cela dit tu note que j'ai bien les yeux bleus, grâce aux lentilles Big Eyes Colourvue dont je t'ai déjà parlé là, et que tu peux te procurer ici.

Pour ce makeup, j'ai utilisé:

• Teint:

FDT HD MUFE
Blush coup de foudre Bourjois
High Beam Benefit

• Lèvres:

Rouge à lèvres Suede Pink Barry M
Gloss sans marque orangé

• Yeux:

PPUD
Primer blanche Detrivore Cosmetics
Pigment Crystal Ice Coastal Scent
FAP bleu mat palette Fraulein 38
Pigment Gigawatt Fyrrinae
Pigment Royal Sugar Sugarpill
Lentilles Colourvue Big Eyes Cool Blue
Faux cils Fashion queen
Colle DUO

• Sourcils:

FAP Bleu mt Fraulein 38
Pixie epoxy
Paillettes Reflects truly Turquoise Coastal scent