28 juin 2013

La cour des miracles


(ouais, ouais, je sais, à la base la cour des Miracles c'était la ou tu trouvais les voleurs et les Quasimodos et autres gens pas tolerés. Sauf que ya miracle dedans. Alors je me suis dit que ça collait)
J'aime bien les soirées Marionnaud. A chaque fois c'est franchement coule, on y découvre pleins de nouveaux produits, et des gens passionés sont là pour nous les présenter. On en ressort avec 12 swatchs sur la main et 32 hydratants différents étalés sur le bras droit, bref, on y est bien. Et puis ya de la bouffe gratuite, ce qui ne gâche rien.
Et puis parfois, entre deux tests moitié extasiés, on tombe sur un truc qui, du concept au packaging, nous plaît. Un miracle cosmétique qui te laisse la peau douce et l'air extasié, un genre de Photoshop mais en vrai. J'ai trouvé deux produits comme ça, après un mois de test c'est l'heure de t'en parler.

Donc d'abord, Ioma (prononcer "Aïe-oh-ma", comme un Iphone mais cosmétique). C'est une marque qui se base (grosso modo) sur un diagnostic complet de la peau. Le créateur, à la base, est un ingénieur qui bossait sur des capteurs, du genre sonde d'altitude pour les avions, capteurs de pression et autres machin complexes qui font que si tu tourne ton Iphone sur le côté, l'écran pivote aussi, c'est de la magie. Et puis le type, un jour, on sait pas ce qui s'est passé mais il en à eu marre de bosser pour l'aéronautique, il est parti vers la peau et il à commencé à faire des capteurs dermatos.
Bref, ces petits machins ont étés adaptés et aujourd'hui tu peux trouver chez Marionnaud des appareils de diagnostic, pour savoir très exactement ce qui ne va pas sur ta peau. Y'en à un qui ressemble à une machine d'échographie et qui s'interesse à l'aspect "micro", en analysant de très petites zones, tandis que l'autre, façon cabine spatiale, prend des vues "macro. La combinaison des deux, ça donne une bonne vue d'ensemble de ce qui va, ce qui ne va pas, et franchement voir ses comédons en fluo est un expérience un poil déroutante. Ioma, le LSD de la cosméto.


Bon, bref, t'as vu ta gueule en gros plan, et moins grand, en fluo et en noir et blanc. Tu sais ce qui va, ce qui ne va pas, et donc il faut y remédier. Dans mon cas perso, j'ai une peau deshydratée, et un excès de sébum sur le nez. Bon. Bon bon bon. La machine me sort une ordonnance totale Ioma, la gentille dame qui m'à analysé le pif m'explique tout bien tout ça.
Le truc, à ce moment là, c'est que je suis contente d'être blogueuse et d'avoir des tabs (monodoses) et un produit gratos, par ce que en terme de prix ça m'est complétement hors de portée, si j'achète tout ce qui figure sur mon ordonnance beauté je bouffe des pâtes à rien jusque fin juillet. Enfin bon, déjà à ce stade le concept d'analyse scientifique me plaît, je file avec mon petit paquet.



Le soir-même, super intriguée, j'intègre directement à ma routine beauté le produit Ioma qu'il me semble le plus pertinent d'utiliser : le gel réparateur.
Je l'ai en Tabs : des petits formats de 7 monodoses, au prix de 7€, parfait pour tester sans se ruiner, ou embarquer en vacances cet été.  Je l'utilise matin et soir, localement, sur le menton et sur le nez. Du coup, une tabs me fait 3 jours, puisque j'en utilise très peu à chaque fois et que je scotche le blister entre chaque utilisations. La texture est un peu collante, c'est un gel transparent qui sent fort l'alcool (enfin, je crois) et qui pénètre rapidement. Je l'applique après mon sérum hydratant habituel, je tapote un peu, je laisse pénétrer.
Et le miracle s'est produit.
J'avais depuis quelques mois des microkystes qui s'étaient invités sur mon menton, la ligne inférieure de ma mâchoire et quelques uns sur les ailes du nez. Le genre de saloperies qui te pourrit un grain de peau et qu'il est quasiment impossible de camoufler. N'ayant pas pris de photos desdits boutons, je les ai remplacés par leurs homologues de mercerie, histoire de pas trop te traumatiser.



 
Je n'en ai plus. Sérieusement, deux semaines de Gel réparateur et mes microkystes ont disparus.
J'ai moins de comédons sur le nez.
Ma peau est -presque- jolie de partout, même des zones à problèmes, celles qui me desesperaient.
Je suis joie. Je suis bonheur. Je suis peau lisse et éclatante.
Résultat, ce truc à beau coûter 46€ en grand format (un bras, donc), il me fait une peau tellement parfaite que je vais l'acheter dès que mes tabs seront terminés. Et j'en profiterais pour refaire un diagnostic de peau, histoire de voir la différence avec le premier.
Bref, Ioma, ça coûte un rein, mais je crois bien que c'est le prix de l'efficacité.

Le deuxième truc que j'ai trouvé là bas et qui est trop la vie, c'est le wrap exfolys de Qiriness. Le nom est tout chelou, mais en fait, c'est un gommage. Qiriness, leur credo, c'est "le spa à la maison". On sait bien que ça ne marche jamais ce genre de trip, déjà par ce qu'entre un spa bourgeois et mon 15m2 bordélique ya un monde, mais également par ce qu'entre les gestes professionels de l'estheticienne et les mouvements patauds de mes gros doigts, ya une sacrée différence. Mais bref, tout ça on s'en fout un peu, moi ce qui m'interesse c'est surtout l'efficacité. Sache le, ce truc est le gommage parfait.
En fait, c'est un gommage à la fois enzymatique et mécanique, et sans grains. Donc pour les peaux sensibles, c'est quand même bien plus sympa à utiliser, plus doux, et tu ne finis pas rouge tomate à la fin du soin.



Il se présente comme une pâte blanche, un peu eppaisse, l'odeur est très discrète. D'abord, tu l'étale sur ton visage, et tu laisse poser quelques minutes sans rien toucher (ça, c'est le temps que les enzymes agissent, donc). Ensuite, avec la pulpe des doigts, tu viens étirer la matière de l'intérieur vers l'exterieur du visage, tu répète le mouvement encore et encore jusqu'à ce que la pâte commence à pelucher comme...Bah comme de la gomme, en fait. Logique pour un gommage. Je te cache pas que l'étape "j'étire la matière jusqu'à ce que ça fasse de la gomme" est un peu laborieuse, si t'as mis trop de gommage tu en as pour des plombes, mais au vu de l'efficacité hallucinante, je pardonne ce léger desagrément. Une fois que tu as bien peluché de partout, tu rinces, et tu hydrate.



A la différence d'un gommage classique, je ne ressens aucun tiraillement, ma peau n'est pas rouge, je ne la sens pas agressée....Et le résultat est bluffant : la peau est nette, plus claire, les pores semblent presque floutés, tu VOIS la demarcation entre la zone non touchée et la zone gommée, un peu comme dans les pubs pour des serpillères et autres attrape poussières.
Alors certes, c'est cher, le gommage coûte à peu près 30€, n'empêche que le tube est gigantesque, et qu'il en faut peu pour faire le visage entier. Au final, je pense qu'on rentre dans ses frais, et franchement, je suis bluffée par son efficacité.

-ces deux produits sont en vente chez Marionnaud-

18 juin 2013

Attaque laser.



Quand j'étais gosse, je m'étais fabriqué le sabre laser le plus naze du monde. J'avais enroulé du plastique coloré autour d'une flashlight, et je faisais "pfiou pfiou" en l'agitant dans tout les sens. Il s'est averé que mon plastique coloré, c'était le truc qui servait à couvrir les bouquins de classe, résultat j'avais pourri tout le stock dispo et j'ai fait ma rentrée avec des livres à poil. En plus de ça, c'est franchement pas solide ce genre de truc, résultat il se pliait tout le temps et mon sabre pendait, flaccide, vraiment pas bandant. Puis tant qu'à faire la lampe dégageait trop de chaleur, ça à commencé à fondre dessus, mon arme spatiale à finie dans la poubelle (une poubelle tout sauf intergalactique d'ailleurs, outrage ultime).
Quand j'étais moins gosse, j'ai recidivé. Je préparais mon BTS, je me roulais sur le sol de stress, j'avais du matos dans tout l'appart, du carton plume et des feuilles de métal qui s'empilaient, et dans un accès de lucidité je me suis mise à lorgner sur mon rodhoïde. Ca avait l'air vachement plus résistant, j'avais une lampe de poche, résultat j'ai recommencé à faire "pfiou pfiou" dans mon appartement, avant de réaliser que non, vraiment, jouer du sabre laser ne faisait pas avancer mon projet. Retour au stress et au roulades sur le sol.
Maintenant que j'ai pas loin de 30 ans, j'ai toujours une fascination débile pour les armes laser, que j'ai assouvi avec un affreux petit pistolet (qui fait "pfiou pfiou" tout seul celui là), et qui émet une lumière rouge. En terme de portée lumineuse, ça dépasse pas les 3 cm, c'est aussi impressionant qu'un poussin nain, encore une fois c'est ce qu'on peut qualifier de laser foireux. Ils auraient eu ça dans Star Wars, Luke aurait toujours sa main, Dark Vador continuerait à crachoter dans son masque et Yoda aurait autant de charisme qu'un Gremlins en fin de vie. Bref, encore un truc qui marche pas.



Et puis grâce à Bourjois, j'ai fini par avoir mes lasers. Sauf que ce coup ci, je les ai au bouts des doigts. Alors non, je ne me suis - hélas - pas transformée en cyborg aux doigts tranchants, j'ai tout simplement reçu un des derniers nés chez les vernis Bourjois : le topping Laser en teinte Aqua Purple.
Incroyable, fantastique, un vernis qui te transforme en femme bionique. La bête est en fait composée d'une base transparente infusée de paillettes rectangulaires violettes et magenta. Ca ressemble au "Feather effect" de Nails Inc, sauf que là, en plus, CA BRILLE.
(Pfiou, pfiouuu - bruitage laser)



Le pinceau est le même que chez tout les vernis Bourjois : large, se deployant bien sur l'ongle, en un seul passage il est recouvert. Les paillettes ne sont pas chiantes à chopper dans le flacon, elles viennent toutes seules se coller sur le pinceau, et elles sont faciles à appliquer et à repartir sur tout l'ongle. Par contre, du fait de leur forme particulière, elles ont tendance à dépasser sur le bout de l'ongle et c'est un poil chiant. J'ai trouvé la parade : une fois le vernis sec, avant ou après avoir top coaté, je passe un petit coup de lime (comme pour couper des nail-patch), et ensuite c'est juste parfait.
Avec une seule couche de paillettes, c'est déjà très joli. Avec deux, ça commence à être chargé. Avec trois couches, c'est opaque et ça recouvre bien l'ongle, c'est bling bling à souhait. Là je l'ai posé sur un autre vernis Bourjois, le Figue Chic, un violet desaturé et délicat, mais c'est le genre de topping qui sera aussi complétement parfait sur du blanc ou du noir (j'aurais bien tenté le coup, manque de bol mes vernis sont au garde-meubles - déménagement dans un 15m2 oblige).
Bref, un vernis original, un truc qui se remarque et qui te donne l'air d'un cyborg un jour de fête, je dis oui. Tu pourras le trouver dès demain en magasin, jour de sa sortie (et il existe en 2 autres teintes)!




13 juin 2013

Le mascara coloré, j'en fais quoi?




Dernièrement, je parlais de nos phobies complétement chelou, de ces trucs qui nous font paniquer et qu'on ne peut absolument pas contrôler. Genre, j'ai rencontré une fille qui a peur du pain. Dans le genre alimentaire, je connais un mec qui a peur des fruits. Pas des fruits cuits, juste des fruits crus, les sauvages quoi. Mon meilleur pote, lui, a peur des cols roulés et des éponges humides, le grand jeu en soirée a longtemps été de lui en jeter dessus pour le faire s'enfuir, hurler et agiter ses grands bras. Imparable. Moi, ma grande trouille, ce sont les singes de taille moyenne (en dessous du macaque et au dessus du babouin, ça va, je crains rien), les cygnes (ces sales putain de volatiles qui font genre "on est beaux, on est gracieux, mettez nous en liberté dans tout vos parcs pour qu'on mange vos enfants"), et la potentialité des bruits de la nuit (je n'ai même pas le courage d'expliquer).
Bref, on à tousdes frayeurs complétement couillonnes, et c'est toujours vachement rigolo d'en parler autour d'une bière (c'est la qu'on apprend que le pain fait "grgniiiiiii" par exemple. Si si).
Et en makeup, j'ai beau taper dans la paillette aussi facilement que dans le Nutella, ya des trucs qui me font peur et que, même avec un bâton, je touchais pas.
Genre, le mascara coloré.

Ce truc, pendant longtemps je l'ai associé à des maquillages ratés d'enfant de 12 ans, pour moi c'était le summum du mauvais goût, et je m'expliquais ça sous le faux prétexte de "Han la la, c'est vraiment pas naturel".
Oui. Pas naturel.
Moi, la meuf avec des cheveux bleus, des lentilles de contact colorées et des paupières scintillantes et dorées, j'étais en train de cracher sur un produit "pas naturel".
AUX CHIOTTES L'HYPOCRITE EH!



Alors, quand coup sur coup j'ai reçu des mascaras colorés, c'était obligé, je devais tester.
Le premier, c'est ma pote du Ministère Cosmétique qui me l'a donné. C'est un 2B, le "China blue", un bleu éléctrique, grand format, grande brosse, un mascara quoi.
Les deux autres, c'est Agnès b (enfin, pas elle personnellement, tu t'en doute bien) qui me les as envoyés. Petit format, un bleu-vert mat (Bleu Lagon) et un bleu-gris irisé (Bleu Céladon), ils font partie de la collection "California Vintage".
En terme de brosse, celle des Agnès b. est plus petite que celle du 2B. Du coup, les Agnès b. sont, à mon sens, plus pratiques pour faire les cils du bas ou juste des "pointes de cils" bleutées, quand le 2B attrape toute la frange de cils et est parfait pour un total look coloré. La pigmentation est franchement satisfaisante, en 2 couches on à les cils bien bleus, même si j'ai un petit bémol à mettre sur le bleu Céladon d'Agnès b, qui à besoin d'une couche de plus pour une bonne opacité. Au niveau "effet sur les cils", à part bien sûr la couleur, le 2B est plus allongeant quand les Agnès b. sont plus volumisants.
Le démaquillage se fait sans encombre, comme pour un mascara classique, rien à dire de ce côté là.




 de gauche à droite : bleu céladon et bleu lagon - agnès b., china Blue - 2B

Et puis on en arrive à la grande question : je mets ça comment?
Pour le coup, j'ai trouvé quatre façons pas dégueulasses de le porter.

1- En total-cils, pour contraster



Par ce qu'on à encore pas trouvé plus tranché que l'association du bleu et du orange, j'ai utilisé le bleu Lagon sur toute la frange de cils, en complément d'un maquillage neutre-orangé. Le résultat est plutôt discret, personne ne m'a arrêté pour me dire "et Madame, t'as des cils transgéniques", personne ne m'a devisagé : j'en déduis que ça passe très bien dans la vie quotidienne. C'est franchement pas compliqué, et ça sent très très fort l'été.

2- En coin externe, pour twister




Histoire d'apporter un coup de frais à un classique trait d'eye-liner. Plus facile, plus rapide et plus discret à réaliser qu'un double liner, ça permet d'apporter un peu de nouveauté et de couleur sans trop se faire chier.

3- En "ombre-cils", pour innover




Par ce que le "ombre-qqch", on nous l'a fait à toutes les sauces, entre l'ombre-nails, l'ombre-lips, l'ombre-débardeur, l'ombre hair....J'ai même decidé qu'au lieu de dire "j'ai pas fait mes racines", j'aurais désormais un "Early-ombre-hair". Bref, l'ombre est partout, parait que ça fait hype-fashion-joli, alors autant se le coller sur les cils pour parfaire le look.

3- Sur les cils inférieurs, pour faire poper la couleur de l'iris




Franchement, cette façon là, c'est clairement ma preferée. En complément d'un makeup neutre ou légèrement doré, j'ajoute juste un coup de mascara coloré sur les cils inférieurs, et tout d'un coup ça apporte grave de profondeur, un petit "je ne sais quoi" super discret mais qui me fait le regard plus vert et plus intense. Même la Chine, pourtant pas très porté sur mes innovations makeupistiques, m'a sorti "dis donc, c'est dingue, t'as les yeux super verts". Je me suis contentée de sourire, l'air enamourée, mais en fait je pensais "Eh non mec, j'ai toujours les même, j'ai juste du mascara magique qui change tout et que tu ne vois pas".

Au final, autant je changerais jamais d'avis sur les singes de taille moyenne, les cygnes ou les bruits potentiels, autant le mascara coloré ne me fait plus autant flipper. A vrai dire, je l'ai même adopté.

7 juin 2013

Wanna see my (pea)cock?!


Quand j'étais gosse, près de chez moi y'avait un parc avec des paons (et des wallabies. Mais ça n'a aucun rapport avec le makeup, donc concentrons nous sur les paons, merci).
Bref, donc un grand parc avec des arbres et des chemins et des fleurs et des paons qui se baladaient. Et moi, qui y allait l'après midi, de temps en temps, par ce que c'était joli. J'avais vachement envie de communiquer, alors j'imitais le cri des paons, c'était rigolo, je prenais une voix de merde et je criais "Léon". Bah figure toi qu'il y en à un, ça lui à fait de l'effet, il devait être légèrement raté, mais il est tombé amoureux de moi.
Dès qu'il me voyait, il me courait après. Il allait se caler 2 mètres devant moi et il faisait sa roue, en tournant vers moi au fur et à mesure que je le dépassais, façon parade nuptiale sur la chaîne animale. Moi je continuais ma route, alors vite vite il repliait ses plumes et courait très très vite, se recalait quelques mètres devant moi, et le manège recommencait. J'avais 9 ans et un paon pédophile me poursuivait de ses assiduités.


Du coup, quand She Deraz, photographe parisienne chaudement conseillée par Misery, m'à proposé de faire un shooting avec des paons, j'ai poussé de petits cris idiots et j'ai repensé à Léon. Et juste après, l'interrogation ultime est arrivée : comment est ce que je vais bien pouvoir me maquiller?
Je voulais un maquillage un peu original, mais qui reste quand même un maquillage "beauté" (comprendre : qu'on reconnaisse ma gueule derrière les pigments, mais sans que ça soit trop chiant).
J'ai testé le premier truc qui m'est venu à l'idée.
Bon.
Bah j'ai trouvé.





 



 crédit photo pour le "vrai" paon
"Plus d'infos" pour les produits utilisés

5 juin 2013

Le cycle.

ATTENTION, ce billet contient la photo d'illustration la plus pourrie de toute la création.
Au début, entre lui et moi, tout était parfait. Il me faisait du bien, je l'adorais, il me le rendait bien. J'en venais à penser que j'avais trouvé le bon, qu'entre nous c'était pour la vie, que ma longue quête était finie.
Petit à petit, on a pris nos habitudes. On refaisait les mêmes gestes, on savait ce qui nous plaisait, ce qui fonctionnait, on ne voyait pas pourquoi regarder à côté. Après tout, quand ça marche bien, pourquoi innover?
Ca à doucement dégéneré. Mois après mois je devenais terne, je sentais mes sentiments décliner, la magie des débuts disparaissait. Bien sûr, je l'ai accusé. J'ai dit qu'il avait changé. J'ai dit que j'avais changé. J'ai dit qu'à long terme, il n'avait aucun interêt.
J'ai pensé que malgrè des débuts prometteurs, notre histoire n'avait pas d'avenir, et je suis partie sans me retourner.
Sans regrets.

Avec le suivant, je l'ai joué plus fine. J'ai attendu un peu avant de laisser éclater mon enthousiasme débordant. Je me suis dit qu'il ne fallait pas presser les choses, qu'on verrait bien, que brusquer la relation ne menait jamais à rien.
Ca marchait. Pendant un moment, il m'a rendu franchement éclatante. Douce. Si brillante.
Mais le piège de la routine, à nouveau, on s'y est laissé prendre.
On s'est désaimé.
Entre nous, tout s'est arrêté.

Avec le dernier, encore une fois tout à bien commencé, jusqu'au moment fatidique ou la routine est arrivée et ou tout à foiré.
Alors, la mort dans l'âme, comme souvent quand on se sent largué, perdu, désemparé, je me suis tournée vers le carnet des ex, et je l'ai rappelé. Le Rafistoleur. Le premier masque réparateur, celui qui, il y à un long moment maintenant, à sauvé mes cheveux des décolorations agressives que je leur imposais.

Et, malgrè mon manque totale de conviction, j'ai retrouvé la magie du premier jour.

Quand juste après j'ai rappellé René, mon Furterer adoré, l'effet miraculeux des premières utilisations était à nouveau au rendez-vous.
Et ça sera sans doute pareil pour mon Klorane au Palmier Dattier, celui qu'est tout pâteux mais qui savait si bien réparer mes cheveux.



En fait, je me demande si le piège absolu pour le soin des tifs, ce n'est pas l'habitude. On parle tout le temps de "routine cheveux", mais en fait c'est ptêtre pas le meilleur des comportements à adopter. En fait je crois qu'il vaut mieux alterner, trouver des masques réparateurs qui nous conviennent, et puis passer au suivant. Changer chaque fois que le pot est terminé.
En faisant ça depuis 2 mois, j'ai récupèré des cheveux plus doux, plus brillants, plus faciles à demêler...Et pourtant je commençais sérieusement à désesperer, j'envisageais de repasser au brun et de tout couper (même si, crois le ou non, ça me faisait bien chier). Et tout ça sans même changer de soin, juste en alternant ceux que je connaissais déjà et qui avaient bien marché une fois.

Je dis peut-être des conneries, je te l'ai répeté trouzmille fois, je ne suis pas coiffeuse, mais au vu de ce que j'ai constaté sur ma propre capillarité : je crois que le secret, c'est d'alterner.