"Je ne vois pas pourquoi il te faut tant de chaussures, tu n'as que 2 pieds"

Il y à des choses sur lesquelles je suis un putain de cliché. Un vrai stéréotype de fille.

Genre, ma collection de vernis à ongles, ma passion pour les licornes, le fait que j'ai peur du noir et que je mette un petit manteau à mon chien. Que j'aime le rose, le maquillage, les paillettes. Que je me fasse servir le vin au restau, par ce que j'ai decidé depuis longtemps que si ce n'est pas la Chine qui me le sert, c'est moins bon. Que je porte des jupes, que je connaisse la sensation desagréable du collant qui te cisaille la taille et celle du string qui, lui, te cisaille les fesses. Tout ça, ça fait de moi une vraie caricature de nana.
Et il y à les chaussures.
Les chaussures, devant lesquelles je peux figer pendant des plombes à plouf-ploufer laquelle aura l'honneur de passer la journée sur mes pieds. Je fonctionne au coup de coeur, et j'ai déjà acheté des chaussures trop grandes, ou trop petites, juste par ce qu'elles étaient tellement belles que sans elles, ma vie n'avait plus de sens. J'en ai des trop hautes, avec lesquelles je me tords les chevilles sur les pavé, mais que je m'acharne à porter. Grâce à elles, au moins, j'ai appris à tomber de façon distinguée.
J'aime mes chaussures, chez moi elles sont exposées façon oeuvre d'art, côte à côte sur mon étagère attitrée, et les plus belles trônent dans le salon, au dessus du canapé. Je ne jette jamais mes chaussures, j'ai toujours ma première paire d'Osiris, rafistolées à la shougou, qui ont 12 ans, ne ressemblent plus à rien, ne peuvent plus être portées, mais que je garde précieusement façon relique sainte de mes pieds. J'ai toujours mes premières bottes de fripes que j'ai trouées au bout du pied à force de les mettre, ou des talons tellement utilisés qu'ils ont perdus 2 centimètres à cause de l'usure qui les à ratiboisés. Je garde tout ça, je n'arrive pas à les jeter, beaucoup plus que des fringues mes pompes sont chargées de souvenirs.
Je pense que c'est par ce que mes pieds, c'est la seule partie de mon corps qui malgrè mes fluctuations constantes de poids n'à (presque) jamais bougée. Faut dire que j'ai pesé 55 kilos, et j'en ai aussi pesé 110. Genre, je me suis mangée moi-même, j'ai doublé de volume, et puis je me suis vomi et j'ai grave maigri. Bref, ya pas un vêtement au monde qui peut te suivre dans ce genre de modifications extrêmes. Sauf les écharpes, evidemment, mais franchement devellopper une passion pour les écharpes, ça me laisse dubitative. Reste les pompes.
Les pompes.

Du coup, je t'ai fait ici un petit inventaire de mes chaussures, enfin, celles qui sont avec moi en ce moment. Il en reste un sacré paquet chez mes parents, alors ayez s'il vous plaît une petite pensée pour mes tennis chromées, mes talons Mondrian, mes pseudo-santiags, mes Nike et mes chaussures d'été qui n'ont pu être parmi nous aujourd'hui.

On commence par les quelques sneakers que j'ai ici...

Nike Dunk Hi Metallic Silver Snakeskin Turquoise - Nike Dunk Hi ID - Lakai dont j'ai zappé le modèle - Puma first round Polka dots

Il y à donc mes deux paires de Dunk Hi, l'une personnalisée façon des chiffres et des lettres, ça à un sens, si ça t'amuse tu peux essayer de deviner....et l'autre en imitation serpent chromé, que j'ai galeré à obtenir rapport au paquet qui s'est perdu, et à été miraculeusement retrouvé après le scandale monumental que j'ai tapé. Il y à des Puma, que mon ex m'avait offerte le jour ou j'ai fini le régime le plus ouf de ma vie, et des Lakai offertes dans un skate shop par un vendeur carrément sexy.

Botte Felmini - Bottes André - Bottes Minelli

Ensuite, les bottes...Il y à les Minelli cloutées, offertes à Noël par mes parents...Je les avait reperées dès le début, et après avoir fait 12 autres magasins, desesperé 23 vendeuses et marché dans 6 flaques d'eau, ça s'est confirmé : c'était bien celles là qu'il me fallait. Il y à des André marrons, que j'ai eu à 25€ grâce à une erreur d'etiquettage, et mes bottes "moto-style" en cuir de veau tellement douces et tellement legère que les porter fait halluciner tes mollets.

Les chaussures d'été, là etrangement j'ai moins d'histoires à raconter, du coup je vais juste te laisser regarder...

Sandales offertes par ma maman - Espadrilles compensées H&M - Espadrilles compensées trouvées à Montpellier

Ballerines dont j'ai (encore) zappé la marque - Sandales de chinois - Tennis H&M

Et pour finir, les talons.

Irregular choice - Zara - Magasin chinois - Zara

Dans les talons, tu as celles qui ont beaucoup, beaucoup vécus, et qui ont bien gagné leur retraite sur une de mes etagères...Il y à donc des Zara toutes elimées, les premiers talons que je me suis acheté sur les conseils d'un pote. Plus tard dans la soirée, il à du me porter à moitié rapport à mes chevilles qui ne tenaient pas la route sur les pavés. Il y à des Irregular choice marron, toute sages, mais bourrées de détails qui changent tout comme le noeud en cuir et velours sur le coup de pied, et la petite découpe en forme d'hyperbole à la naissance des orteils. Il y à des Zara bleues electriques bimatières sur lesquelles j'avais complétement flashé, et que je porte avec du coton au niveau du talon pour bien les rembourrer, et il y à des pompes de chinois dorées, mes chaussures de princesse qui me font de tout petits pieds mais sont devenues toutes eraflées.

Et puis il y à les bombes, les canonnissimes, mes preferées. mais comme je dois commencer à te les briser avec mes histoires de pieds, je te laisse juste regarder.

Irregular choice Oz-smooch T-bar glitter - Melissa par Vivienne Westwood - Irregular Choice Heatherette Kitten - New Look - Asos