31 octobre 2011

La grosseur de vivre...




Il y a un truc que je t'ai jamais dit, un truc qui, j'avoue, n'apporte pas grand chose au contenu de ce blog et risque pas de changer la face du monde, mais voilà : je suis grosse.

Je suis pas une meuf normale avec quelques kilos en trop. Je suis pas un peu ronde. Je suis pas une chercheuse de compliments qui se plaint d'un bide inexistant.

Je suis grosse pour de vrai.

J'ai des gros seins, et des grosses cuisses, et un gros ventre et des grosses fesses. Et des gros bras, des gros genoux, même des gros pieds. Chez moi, tout est gros, sauf ma tête.
Ma tête, elle est toute petite, posée au sommet.

Et tu sais quoi? Je le vis mal. C'est nul d'être grosse. J'aime pas ça. J'ai plus envie de m'acheter des fringues, j'ai plus envie d'aller à la piscine, j'ai plus envie d'aller danser, et même passer entre deux voitures devient une épreuve, à force de calculer sous quel angle mon large cul est susceptible de ne pas coincer.

J'ai été maigre, et puis mince, et puis obèse, normale, re-mince, et là je suis grosse. Mon poids et moi, c'est un peu la relation la plus naze qui puisse exister, je traite mon corps comme un boulet, depuis toujours c'est lui que je maltraite pour ne pas devenir folle, là haut, dans ma tête. J'ai troqué mes addictions contre de nouvelles, le point positif c'est que bouffer me mets un peu moins en danger.
Mais je n'en peux plus.

Ne me parlez pas de régime, ne me donnez pas l'adresse de votre nutritionniste ou la recette de votre soupe aux choux. Les régimes, je connais par coeur, les kilos, je les ai perdus à la pelle. -12 avec un rééquilibrage alimentaire, -5 avec la nutritionniste, -35 en freestyle, -15 avec Dukan. Je suis incollable en chrononutrition, j'ai enregistré la moitié des recettes low-carb et je suis capable de te sortir le nombre de calories d'un aliment encore plus vite que mes tables de multiplication.
Mon poids il vient de ma tête, de mon histoire personnelle, de ce dégoût de moi qui me pourrit de l'intérieur et qui ne me laisse en paix, le temps d'un régime, que pour mieux me remettre un coup de latte dans la gueule, me refoutre au sol et me laisser comme une merde, à geindre sur moi-même et à plus savoir relever la tête.

C'est pas facile d'être grosse. T'es tout de suite cataloguée faible, aux yeux des autres t'es juste un petit goret pas foutu de se raisonner, qui bouffe du Mac Do et du Saindoux sur ses tartines de petit déjeuner. On te voit flasque, on te voit molle, on te voudrait sans intêret, cantonnée au rôle de la grosse rigolote ou de la pauvre fille effacée.
Comme si tes kilos, fallait à tout prix que tu rie trop fort ou que tu baisse la tête histoire de mieux les planquer.

En plus, ton corps, jamais tu peux l'oublier. Tu vis avec, il est toujours là. Tu sens tes bourrelets quand tu t'asseoies, l'élastique du collant qui serre trop la taille, le ventre qui passe sur ton jean. Toujours, tout le temps, tu peux pas l'oublier 5 minutes qu'il est là, encore, à te harceler, peser, te rappeller qu'il existe. Tu peux pas t'en extraire ni t'en dépêtrer, ne serait-ce que le temps de respirer.

Et puis lutter, c'est encore plus dur...Quelles que soient tes addictions, tu peux complétement les arrêter. Que ce soit l'alcool, la drogue, le sexe, le jeu, tu peux tout stopper et ne plus jamais t'approcher d'une bière, d'un cachet, d'une bite ou d'un casino. La bouffe, si t'arrête complétement, tu meurs. Tout les jours, tu vas devoir te retrouver devant ce truc qui te fait perdre le contrôle, tu vas devoir faire attention, et tu vas lutter pour ne manger que la portion congrue d'un plat que toute façon t'aimeras même pas. On va te foutre 3 fois par jour devant ce truc qui te rend faible et te dire "mais enfin, tout le monde le fait, je vois pas ce que ça à de difficile".
Ce que ça à de difficile, c'est quand le rapport à la nourriture est faussé. Qu'au lieu de manger pour survivre et se faire plaisir, on mange pour se bourrer, s'empêcher de penser, se faire souffrir, tout plutôt que de refléchir. Voilà ou la nourriture devient un problème. Voilà ou ça devient compliqué.

Mais ce serait trop facile de te dire que le problème, c'est le regard des autres et cette société qui porte la minceur aux nues. C'est même pas le cas... J'ai un mec qui me trouve sublime, on me siffle dans la rue, je me fais draguer en soirée, je mets des robes courtes et ça ne semble poser de problèmes à personne. Le problème, le vrai, le profond, c'est le regard que je porte sur moi et sur ce corps de grosse qui ne me plaît pas et ne me convient pas. Ce corps qui porte les stigmates de mes nevroses, qui me sert de barrière et de défouloir, qui est le lieu de mes angoisses et qui catalyse tout ce que j'ai de degoût et de haine de moi. En fait le problème, c'est moi.


J'aime pas putain.

29 commentaires:

  1. Quand je disais "ton vul sur un plateau", je m'attendais pas à ça ! T'as bien fait de le poster... Je crois.

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  2. Haha tu m'étonnes...
    C'est un peu du crachage de mal-être qui n'avance pas à grand chose, je vous avais habituées à plus rigolo. Je sais pas trop non plus si j'ai bien fait mais toute façon c'est trop tard ^^

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  3. omg ! Je me suis tellement reconnue dans ton texte (très bien écrit).
    On a apparemment le même parcours, du yo-yo vertigineux. Dans ma penderie j'ai de quoi ouvrir un magasin pour toutes les tailles je crois (car évidemment je ne jette rien ça peut toujours me resservir un jour).
    Ça m'a percuté quand tu as parlé d'addiction que l'on peut facilement arrêter mais que le nourriture ben... forcément on ne peut pas.
    Bref j'ai aucun conseil à donner (surtout pas),j'ai juste envie de te faire une grosse bise là tout de suite.

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  4. ptain tu es entrain de me décrire ou quoi ?
    la prochaine fois demande moi l autorisation hein ? ok ?
    Depuis septembre j amene mon plus jeune à la piscine pffff si tu savais comme je sens le regard des nanas sur mes cuisses, mon cul.....Ou alors c est ds ma tête je sais pas.....Mais le poids sur la balance lui il est bien là ce con !
    Bisous doux pas au Saindoux hein !

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  5. je veux bien que tu me coaches alors! moi j'arrive pas à perdre un gramme, je prends, je prends et je prends encore, le poids de l'hérédité paraît-il! j'aime pas la ramener tout le temps là-dessous mais je sais ce que c'est, tous les pantalons qui me scient l'estomac en deux et aucun T-shirt ou jolie chemise manches courtes où j'arrive à entrer mes gros bras blancs... allez, c'est toujours mieux d'avoir un joli visage et un gros cul que l'inverse! moi aussi une grosse bise compatissante! (Polly, taille 46)

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  6. Tu as bien fait d'écrire. Tu n'es pas seule à ne pas supporter les kg supplémentaires. Moi je n'ai pas de raison particulière d'être grosse, je ne mange pas énormément (juste je suis gourmande !), mais c'est pas facile au quotidien, on ne peut pas s'habiller comme on aimerait...

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  7. Ben oui tu as bien fait d'écrire... Moi c'est le contraire, je suis trop maigre, avec une tête tout allongée. Et comme toi un mec qui me dit que je suis sublime etc... Mais je m'aime bof. Je fais avec quoi. Souvent je m'imagine me donnant un grand coup de poing dans le menton et bam, ça remonte toute ma tête pour la faire toute ronde ^_^

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  8. J'ai l'impression qu'on a écrit notre dernier article en symbiose.
    C'est peut être l'hiver et la nuit noir qui nous fait ressortir nos vieux démons ?
    (mais au même moment c'est flag' ! )

    Et si tu lisais "je ne suis pas une bombe et alors?"

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  9. Je crois que c'est le cas de beaucoup de monde (dont moi, je ne suis plus capable de faire les boutiques sans crise de larmes parce que tout me donne l'air énorme et que par conséquent je suis énorme) (enfin j'suis juste un peu grosse) (obèse selon ma grand-mère, mais c'est une autre histoire).
    En tout cas, ton article me touche beaucoup!

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  10. Moi aussi je me sens comme ça..... pleins de régime aussi bidon les uns que les autres qui nous font reprendre à coup sur. Vouloir perdre 3 kg parce qu'on ne se sent pas à l'aise, y arriver puis les reprendre et ainsi de suite, plus 3 enfants qui sont passés par là. Ma dernière a 9 ans et je n'ai jamais reperdu le poids de grossesse et en prime j'ai pris des kg !!!!!
    Très bien, bon courage.

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  11. Comment je te comprends. Je suis grosse aussi. Et les gens, ils voient que ça. "İlona, elle est grosse, en surpoids". Et sur tout les défauts que j'ai, lui, c'est le plus voyant, le plus terrible, celui que tout le monde peut déchiffrer. Que je suis une meuf aggressive, tout le monde peut pas le savoir, mais que je suis grosse, que j'ai de la graisse qui déborde de partout, ça se voit. Le pire, c'est que mon visage aussi il est rond, et je suis encore heureuse de pas avoir un double-menton. Je peux arrêter de manger, je perds pas de poids, pas plus de 100 grammes en tout cas. J'ai bouffé pendant 3 jours que de la soupe, matin midi soir, résultat? J'avais pris 200 grammes. Mon entourage est bourré de gens fins comme des mannequins, même les mecs. Elles sont fines mais se goinfre à longueur de journée. Alors elles s'en foutent des calories que contiennent leur glaces grosse comme ma tête, moi, je bouffe cette glace, je prends un kilo minimum. Ouai les gens qui me traitent de vaches, je leur crache à la gueule leur dit que j'en ai rien à foutre de leur avis, mais au fond, ça me fait mal quand même. J'ai 10 kg en plus. Je fais de mon mieux pour maigrir. Je lache pas le morceau. Mais j'pense que toute ma vie, ces putains de kilos en plus resteront quelque part, soit dans mon ventre, soit mon visage, soit mes fesses, soit mes cuisses. J'ai beau faire du sport jusqu'à suer toute l'eau de mon corps, ça sert à rien. Et encore heureuse que dans la vie, y'a pas que l'apparence qui compte, sinon je serais littéralement rejetée par le peu de gens qui m'apprécie. -Ilona

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  12. Et je te parle même pas des séances au centre commercial, j'en sors presque toujours en chialant, dessus et énervée de pas être fine, saoûlée par ce corps de merde. -Ilona

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  13. Je ne sais pas si tu prendra bien le fait que je te dise que ça se lit tout seul et que c'est bien écrit, ça n'est généralement pas pour ce genre d'article que l'on souhaite l'entendre.
    C'est touchant, mais pas dans le sens pathétique. Je connais bien ce rapport à la bouffe. Ce rapport amour/haine, ce besoin que l'on hait. Je crois qu'on est tellement à le connaître. Pas juste à couiner parce qu'on a mangé un petit beurre et qu'on est "trop boulimique".
    Non ce sentiment de dégoût de soi. D'échec aussi, quand on fait tout ce qu'on peut et que ça n'arrange rien.
    Bref, courage pour supporter ça au jour le jour.

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  14. Ben merde alors ... ce texte est particulièrement beau et puissant. Je n'ai aucun conseil à donner, juste peut-être te dire que la haine, peut-être, peut un jour s'en aller, et sans doute les kilos avec ... courage. Et merci merci pour ton écrit, ta générosité ... MERCI.

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  15. Très touchant, très authentique (très bien écrit aussi). Je me reconnais dans certaines choses. Tu as bien fait de l'écrire, vraiment. Pour toi et aussi pour toutes celles qui se disent 'mais elle parle de moi !'. MERCI

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  16. Article très bien écrit, même si le message est lourd, au moins tu t'en ai soulagée :) Tu as bien fait d'écrire tout ça, et je te souhaite beaucoup de courage. En plus tu es toute jolie et pleine de dons, fighto !

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  17. Ce n'est pas facile et je le vis aussi... j'ai suivi un rééquilibrage alimentaire qui m'a fait perdre 8 kilos et là, je sens que je commence à repartir vers cette obsession du "bouffage remplissage" que j'avais avant et qu'il va falloir que je me "reprenne". Pour moi, il n'y a pas que le fait d'être grosse, de galérer etc... qui est dur, c'est surtout le regard que je porte sur moi et la conscience que parfois, je suis juste obsédée par la bouffe, y'a de la bouffe, j'en veux, même si j'ai pas faim, même si j'ai trop mangé...
    Après, j'ai pas de recette miracle, j'ai bien du mal à faire avec moi-même donc je pense qu'au fond tu es la seule qui ait la réponse à ton problème mais "bon courage" en tout cas !

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  18. être grosse ne dispense pas forcément d'être bonne. et tu l'es sans conteste. je suis un peu perplexe quand même quant au discours alors que certaines images "jupe ras le fouffon (avec tes irregular choice rutilantes)" véhiculent forcément l'idée de décomplexe. t'aurais pas claqué ton état d'âme, je l'aurais pas soupçonné.

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  19. Juste beau, rien à redire (si, t'es belle aussi, mais j'imagine que ça ne change pas grand chose ... on s'en fout, on t'aime !)

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  20. Le problème, en effet, c'est le regard qu'on a sur soi-même. On est, je crois, incapables de se regarder objectivement dans le miroir. Je pèse 45kg à peine, j'ai de gros nichons et un cul de brésilienne, mais je me trouve monstrueuse et je pourrais facilement dégueuler quand je vois mon reflet dans le miroir. Et je ne le dis absolument pas pour être rassurée sur mon physique, pour qu'on me dise "arrête! t'es bien comme t'es, gnagnagna..." cela va au-delà de la question de poids, de taille, c'est un problème de perception de soi-même, comme tu dis. Ayant toujours été mince, j'ai eu droit aux réflexions charmantes à l'adolescence du genre "oh l'anorexique!" ou "mange! tu vas te casser en deux..." je n'ai pourtant jamais eu de problème avec la bouffe. Petite et maigrichonne, tu en chies aussi, d'une autre façon, parce qu'aux yeux des autres, tu es faible, en mauvaise santé et donc forcément lugubre et déprimante (si si, ça va loin parfois). C'est dommage, car finalement, nos plus gros complexes viennent toujours des autres, à cause des réflexions que l'on peut subir. Le mieux c'est de vivre pour sa gueule, et uniquement pour sa gueule. Tu as envie de mettre des jupes ras-le-pompon? tu t'en fous du regard des autres, tu te fais plaisir, et tu devrais par-dessus tout te foutre de ton propre regard sur toi-même, qui te fait penser de vilaines choses à ton égard. Il faudrait faire taire ces voix intérieures qui nous rongent et admettre en se regardant dans le miroir qu'on est bonnes et qu'on le vaut bien. Et ça c'est valable pour tout le monde.

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  21. J'ai l'impression de me lire.

    C'est exactement ça, le problème, c'est soi-même... Que l'on soit réellement grosse ou non. Il faudrait juste réussir à se réconcilier avec sa propre personne, exécuter un énorme travail sur soi pour s'accepter tel que l'on est et surtout s'aimer. "Juste" ça ouais. Faut espérer que ça vienne avec le temps.

    Regrette pas cet article, ça fait toujours beaucoup de bien de vider son sac. Et beaucoup partagent ce que tu vis.

    J'te souhaite bon courage :)

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  22. fallait que je lise ça un jour de déprime...J'ai encore plus envie de me pendre maintenant :D ! En tout cas, entres grosses qui vivent la même chose, soutenons nous..! On se sortiras un jour de ce mal-être vis-à-vis de nous et de notre corps, j'en suis sure. Que ça soit par perdre 20kg sans s'en rendre compte parce-qu'on se sent bien dans sa tête ou s'accepter enfin tel qu'on est et un jour sans comprendre pourquoi et sans forcément ayant pris ou perdu du poids (ça marche aussi pour les maigres) on se trouve enfin jolie...Du courage il en faut, je t'en envoie plein et j'essaie d'en trouver pour moi aussi...Mais l'hiver arrive, finit de suer comme des gorets et le gras des bras apparents ! On va pouvoir se cacher. Se cacher, on sais faire ça hein =) ?

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  23. Bon déjà je voulais vous dire que je suis hyper touchée par vos commentaires, vraiment. je flippais grave en postant d'avoir des retours négatifs du type "ouais mais bon, t'as qu'à faire un régime hein si t'es grosse c'est ta faute" (ce qui, en soi, est pas totalement faux). Et je réalise qu'en fait pas du tout, vous comprenez et même vous vous y reconnaissez ( plus ou moins). Du coup j'ai juste envie de vous dire MERCI, pour votre compréhension, votre gentillesse, vos compliments. Sans déconner.

    Là, maintenant, de suite, j'ai du monde à la maison, mais je veux vraiment vous répondre à toutes quand j'aurais un peu de temps (et d'intimité) devant moi.

    Coeur paillettes quoi.

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  24. Je sais pas quoi dire. Non mais vraiment. J'ai de l'empathie pour les gens, je dirais même en me balançant des géraniums à la tronche que c'est une bonne qualité que j'ai.
    Mais je n'ai jamais connu le fait d'être ronde / grosse / bordeline du slim.
    Je fais un maxi 59 kilos, tout le monde me trouve bien, je me trouve bien, je ne peux donc aisément pas dire ce que ça fait de ne pas trouver sa taille, d'être mal vu, jugé parce que ronde, grosse, cochez la case que vous voulez.
    Mais je comprends ton rapport à la bouffe. Pour étaller un peu ma vie, ma mère a commencé un régime quand elle a reprit les études quand j'avais 16 ans. Elle a prit soudainement compte que la quarantaine approchait pour elle quand pour d'autres c'était dans 20 ans. Alors du coup, elle a un peu projeté sur moi cet espace de mal être avec la bouffe : et parfois quand ça va mal, je ne mange pas, je comble un truc, le truc qui va pas, l'affection, l'attention etc...
    Et par moments, je culpabilise de grignoter. Je me dis que je devrais faire du sport. Je ne veux pas maigrir, mincir. Juste, être en forme. Sentir l'effort après 20 mn de natation, dormir léger.
    Et ne plus songez aux rapports qu'on nous fait entretien à la bouffe, sorte de schizophrénie féminine chiante.

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  25. Hey.

    Un amie m'a donné l'adresse de ton blog il y a peu, depuis, j'ai lu à peu près tout les articles.
    Je me sens un peu con de publier un 1er commentaire sur cet article, mais il m'a touché alors... voila, j'en profite.
    Déjà, faut que je te dise : j'adore tes cheveux. On a du beaucoup te le dire ici mais bon... Ils sont superbe en bleu, et magnifiques en vert.(je sens que j'vais aller faire un tour chez Lush moi! )
    Aussi, j'adorerais avec ton sens artistique. Ce que tu fais niveau maquillage et manucure, c'est vraiment sublime. Ça doit te prendre un temps fou !

    Pour ce qui est de cet article, je me suis retrouvée dans ce que tu as écrit (comme d'autres apparemment.) Pas pour tout, je ne connais pas le coup du yoyo par exemple. Mais j'ai toujours été grosse, que ce soit dans ma tête au début, ou véritablement ensuite.
    Parfois, je le vis bien, et je me trouve jolie. Mais le plus souvent, je ne supporte pas ma graisse en trop et j'ai juste envie de prendre un couteau et de couper ce qui dépasse.
    Pour les pantalons qui coupent le ventre, j'ai trouvé la bonne solution : je n'en mets plus ! ca me déprimais. Alors j'suis passé aux jupes. Ça passe beaucoup mieux, et personne ne voit mes cuisses comme ca =p

    Ce que je voulais dire, c'est qu'en lisant cet article, je me suis sentie moins seule.Alors merci.
    J'éspere que l'écrire t'aura servi à quelque chose, t'aura fait te sentir un peu mieux ou je ne sais quoi.

    Sur ceux... et bien,
    Bonne soirée, et merci encore.

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  26. Je me reconnais grave dans ce que tu dis, ce dégoût, ce mal être.
    Sauf que je porte pas ce que je voudrais à cause de ça, et que j'ai personne et que je me fais pas siffler.

    Mais sinon, je me reconnais grave
    (j'épilogue pas, parce que je suis fatiguée et que sinon je vais écrire un pavé et pleurer, mais peut être que j'épiloguerai plus tard).

    Bisous (oui, on se connaît pas, mais bisous quand même)

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  27. Magnifique article. On se retrouve toutes en toi, parce que toutes, grosses, squelettiques, rouges, vertes, tigrées ou à pois, on traîne nos névroses et notre mal-être, souvent notre haine de nous-mêmes.
    Pas facile de s'accepter, de s'aimer surtout. On a du boulot, mais c'est rassurant parfois de se dire qu'on n'est pas seules.
    Tiembé red. Nou la.

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  28. Le poids est le témoin de nos "gros maux" !

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  29. Je viens de lire et j'aimerais vraiment te dire quelques chose de bien réconfortant. Pas quelque chose de banal ou de je sais pas moi ... Basic.

    Alors vu que je ne sais pas quoi dire, je dis rien sur ça, mais franchement, de se que je vois de toi, tu es très jolie et surtout tu es un sacré personnage à toi toute seule ! ^w^ Ne sois pas trop dure avec toi même ! ;)

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