Aujourd'hui j'ai envie de te parler d'un truc qui n'a rien à voir avec la beauté, mais promis je vais essayer de caser "mascara" quelque part histoire de faire raccord. On est en pleine période de rentrée t'as vu, personne peut l'ignorer, alors je me rappelle...
Au collège, les gens m'aimaient pas. J'étais pas très jolie, et puis pas très populaire, et puis j'avais de trop bonnes notes et des fringues pas à la mode. Mes cheveux coupés en un carré connasse, qui vu mon âge avancé de 10 ans n'avait rien de connasse, rendaient pas mon visage moins ingrat, et en plus ma maman me forçait à les retenir en arrière avec un bandeau.
Les bandeaux, la pire erreur fashion depuis le manteau Aigle multicolore qu'elle m'avait acheté. Aigle, c'était de la marque, c'était pas trop mal vu dans mon collège de cambrousse, mais le rouge et jaune et vert et bleu ça faisait tellement Bozo le clown...c'est devenu un surnom.
C'était sympa hein, comme surnom.
Et puis mon manteau Aigle qui aurait piqué les yeux d'un aveugle, il était tellement épais, tellement volumineux, qu'il ne rentrait pas dans mon sac et que je le tassais tant bien que mal entre mes bretelles et mon dos. Du coup, j'avais super froid, et l'air con quand même. J'aimais pas.
J'avais un appareil dentaire, sur les dents du haut, et on me demandait régulièrement si j'avais sucé Goldorak ou mangé un pare-choc. Aujourd'hui, je salue l'inventivité de ces répliques, mais à l'époque ça me faisait pas rire du tout. Je savais pas quoi répondre, si je m'insurgeais on se foutait de moi, mais si je riais avec les autres, pour faire genre, pour essayer de m'intégrer, je sentais bien que quelque part c'était me renier.
J'avais pas d'amis. Je m'étais retrouvée par dépit avec le gang des rejetés, les filles trop étranges que personne n'aimait. Il y avait la moche qui pue, la lesbienne hommasse, la psychorigide, la pauvre et moi, la surdouée. Forcément, j'avais deux ans de moins que tout le monde, ça faisait tache. Elles avaient toutes des nichons et pas moi, je plaisais pas aux garçons, on me demandait "tu veux sortir avec moi" pour me rire au nez, pour faire des paris.
En plus, je venais de la capitale et d'un milieu de bourge, j'étais habituée aux cocktails mondains, au relais et châteaux, je commandais du foie gras avec assurance et je dissertais littérature avec des adultes. Je savais pas parler avec les gens de mon âge. Ils avaient l'accent du Sud-ouest, des expressions, des codes que je ne comprenais pas. Je faisais des blagues qui me retombaient sur le coin de la gueule et je devais rire toute seule, le nez dans mon caca. Alors je ne riais pas.
Un jour, j'ai cassé un nez. Son propriétaire (du nez) avait sauté sur mon sac, il avait brisé un truc qu'on m'avait offert et auquel je tenais, j'ai pas aimé. J'ai pas supporté que ça le fasse sourire, qu'il s'en foute aussi ostensiblement, je l'ai frappé, il à saigné. Après, on ne m'ennuyait plus, on me regardait et on riait de loin, et je restais toute seule avec mon sac trop gros, mon vilain manteau, et j'enlevais l'affreux bandeau pour cacher mon visage dans mes cheveux.
Non, j'aimais pas le collège, j'aimais pas la rentrée. J'aurais bien pleuré, mais pleurer ça ne se faisait pas, j'avais pas le droit, c'était pour les mauviettes et les faibles. J'avais tout pour moi il paraît.
Alors je pleurais pas, je serrais les dents, et j'attendais que la boule au ventre finisse par passer.
Le mot "mascara" s'est caché dans ce texte, saura tu le retrouver?
Au collège, les gens m'aimaient pas. J'étais pas très jolie, et puis pas très populaire, et puis j'avais de trop bonnes notes et des fringues pas à la mode. Mes cheveux coupés en un carré connasse, qui vu mon âge avancé de 10 ans n'avait rien de connasse, rendaient pas mon visage moins ingrat, et en plus ma maman me forçait à les retenir en arrière avec un bandeau.
Les bandeaux, la pire erreur fashion depuis le manteau Aigle multicolore qu'elle m'avait acheté. Aigle, c'était de la marque, c'était pas trop mal vu dans mon collège de cambrousse, mais le rouge et jaune et vert et bleu ça faisait tellement Bozo le clown...c'est devenu un surnom.
C'était sympa hein, comme surnom.
Et puis mon manteau Aigle qui aurait piqué les yeux d'un aveugle, il était tellement épais, tellement volumineux, qu'il ne rentrait pas dans mon sac et que je le tassais tant bien que mal entre mes bretelles et mon dos. Du coup, j'avais super froid, et l'air con quand même. J'aimais pas.
J'avais un appareil dentaire, sur les dents du haut, et on me demandait régulièrement si j'avais sucé Goldorak ou mangé un pare-choc. Aujourd'hui, je salue l'inventivité de ces répliques, mais à l'époque ça me faisait pas rire du tout. Je savais pas quoi répondre, si je m'insurgeais on se foutait de moi, mais si je riais avec les autres, pour faire genre, pour essayer de m'intégrer, je sentais bien que quelque part c'était me renier.
J'avais pas d'amis. Je m'étais retrouvée par dépit avec le gang des rejetés, les filles trop étranges que personne n'aimait. Il y avait la moche qui pue, la lesbienne hommasse, la psychorigide, la pauvre et moi, la surdouée. Forcément, j'avais deux ans de moins que tout le monde, ça faisait tache. Elles avaient toutes des nichons et pas moi, je plaisais pas aux garçons, on me demandait "tu veux sortir avec moi" pour me rire au nez, pour faire des paris.
En plus, je venais de la capitale et d'un milieu de bourge, j'étais habituée aux cocktails mondains, au relais et châteaux, je commandais du foie gras avec assurance et je dissertais littérature avec des adultes. Je savais pas parler avec les gens de mon âge. Ils avaient l'accent du Sud-ouest, des expressions, des codes que je ne comprenais pas. Je faisais des blagues qui me retombaient sur le coin de la gueule et je devais rire toute seule, le nez dans mon caca. Alors je ne riais pas.
Un jour, j'ai cassé un nez. Son propriétaire (du nez) avait sauté sur mon sac, il avait brisé un truc qu'on m'avait offert et auquel je tenais, j'ai pas aimé. J'ai pas supporté que ça le fasse sourire, qu'il s'en foute aussi ostensiblement, je l'ai frappé, il à saigné. Après, on ne m'ennuyait plus, on me regardait et on riait de loin, et je restais toute seule avec mon sac trop gros, mon vilain manteau, et j'enlevais l'affreux bandeau pour cacher mon visage dans mes cheveux.
Non, j'aimais pas le collège, j'aimais pas la rentrée. J'aurais bien pleuré, mais pleurer ça ne se faisait pas, j'avais pas le droit, c'était pour les mauviettes et les faibles. J'avais tout pour moi il paraît.
Alors je pleurais pas, je serrais les dents, et j'attendais que la boule au ventre finisse par passer.
Le mot "mascara" s'est caché dans ce texte, saura tu le retrouver?
Bonjour !
RépondreSupprimerComme ton article m'a parlé ! Ja faisais moi aussi partie des filles dites "moches et ringardes". Je venais de la campagne, ma mère n'était à l'époque pas du tout au courant des tendances (ça va mieux maintenant !) : j'étais aussi habillée comme Bozo le clown, je portais des serre-tête recouverts de tissus bariolés, j'avais des lunettes années 80 (celles qui sont à la mode en ce moment) bleues et blanches, ce qui m'a valu le charmant surnom de Schtroumpf, je portais un appareil dentaire et évidemment pour couronner le tout, j'étais bouboule !
Comme toi, mes années collège et lycée, c'était que du bonheur...
Il a fallu que j'attende la fac pour me rendre compte que oui, j'étais jolie et que oui, je pouvais plaire aux hommes !!!
C'est dingue la cruauté des enfants entre eux et le mal que ça peut te faire...
Ah ouai, bien caché le mot quand même. Vive les lettres en gras ;)
RépondreSupprimerEt sinon la rentrée, j'ai jamais trop aimé non plus... Mais heureusement, c'est finiiiiiii :D
J'ai trouvé le mot ! (je suis une winneuse)
RépondreSupprimerEt je compati, le collège ça a été l'horreur pour moi. Une bande de pétasse à qui je n'avais rien fait m'ont pris en grippe. Pendant 4ans j'en ai chié parce qu'il y avait toujours des nouvelles dans la bande qui s'y mettaient.
Donc j'étais dans mon coin et je supportais sans rien dire les coups de craie sur ma veste en jean, je m'en rendais jamais compte sur l'instant mais je connaissais les coupables, je supportais les insultes et un jour, une gamine de 6ème qui venait de rejoindre la bande m'a mis une putain de gifle devant tout le monde, sans que je comprenne pourquoi (ni les autres d'ailleurs). Je suis restée con, j'ai eu mal mais j'ai rien dit, je l'ai juste regardé et j'ai fait demi-tour.
Je me suis jamais plaint auprès des surveillants ni du CPE, ni mes parents n'ont plus. J'encaissais en fermant ma gueule.
Je pensais qu'en rentrant au lycée ça irait mieux, bah non...
J'ai choisi un lycée agricole en lozère, j'allais être interne et ne connaitre personne, e vois pas comment ça aurait pu mal se passer...
Le jour de la rentrée en regardant les plans de chambre j'ai cru que j'allais pleurer, dans ma chambre il y avait une des teignes de la bande.
2ans de lycées pourries par une connasse qui a continué à me mettre la misère et à monter tout le monde contre moi.
Après j'ai changé de lycée, ça allait mieux, mais 6ans d'enfermement sur soi pour se protéger des autres, ça fait de toi quelqu'un d'exclu à vie et aujourd'hui je suis incapable d'aller vers les gens et de me lier d'amitié. Toutes les amitiés que j'ai, c'est les personnes qui sont venus les chercher et les créer.
Je me souviens des rentrées et des années de collège sensiblement pareilles aux tiennes. Ensuite au lycée, Julien, mon ami de toujours, a su me (re)donner confiance en moi et j'ai vécu d'autres rentrées heureuses. Donc aujourd'hui, quand je repense à mes rentrées, les meilleures restent celles de l'école primaire : retrouver les copains, ouvrir les cahiers neufs, jouer aux billes... Chaque matin j'aimais aller à l'école. Pour moi, avant de chercher à leur apprendre quoi que ce soit, c'est vraiment ça que j'essaie de transmettre à mes élèves, histoire qu'ils le ressentent au moins maintenant ! :)
RépondreSupprimerJ'étais certaine que j'adorerais que tu écrives aussi sur "toi" \o/ génial, j'aime !
RépondreSupprimerEt je compatis pour le collège, heureusement que j'aimais étudier et lire parce que le reste peuuuhhh, de sales souvenirs aussi...
Et bravo pour le coup du mascara ^^
La même chose pour moi, mon petit clan de copines excepté (les 4 magiciennes, du nom donné par des 6ème car on était tout le temps toutes les 4, avec nos bouquins sur les fées, dragons, et autres créatures bizarres huhu XD)
RépondreSupprimerEn y repensant, si on enlève tous les abrutis qui nous ont pris la tête (et envoyé de la terre à la tronche, rien que ça grrr), c'était cool, les cours étaient simples, nos fringues moches mais tanpis (je me souviens avoir chialé lorsque ma mère m'a emmené pour la première fois chez Jennifer et m'a acheter un pantalon patte d'eph, qui ne ressemblait pas à un des immondes caleçons qu'elle me mettait chaque jour XD)
Et on passait notre temps libre à dessiner, et ça, c'était vraiment génial (en fait, rien que le fait d'avoir du temps libre était cool XD)
Beau texte en tous cas ^^
J'ai encore eu droit à la rentrée cette année moi :( C'est vraiment déprimant, de voir l'immaturité des gens (et je suis en terminale..). Je crois que pour beaucoup de filles ça a été très compliqué le collège/lycée. Même si depuis deux ans, tout va mieux (grâce à mon namoureux) j'en ai bien bavé aussi mais c'est surement un peu long à raconter, bref, je compatis, c'est une douleur que l'on portera toute notre vie.
RépondreSupprimerTrès bien raconté, je me reconnais dans ton récit. Ce qui est drôle avec le recul c'est que les milliers et les milliers de "losers" qui ont subi les méchancetés et le rejet au collège sont souvent aujourd'hui ceux qui ont le mieux réussi, qui sont le plus épanouis dans leur vie. On se console comme on peut ! Mais évidemment rien ne compensera le manque de confiance en soi à une période aussi cruciale de la vie.
RépondreSupprimer(Salut salut, je suis Mercutio, de chez les mad' -pour me présenter un peu, quoi, quand même)
RépondreSupprimerJe vais peut-être être complètement à côté de la plaque, mais je voulais te remercier pour un truc, et j'espère trouver les bons mots et que tu ne prendras rien mal (parce que ce n'est pas du tout mon but), et je ne sais pas pourquoi, ce post sur la rentrée, l'acceptation au lycée, je trouvais ça un peu dans le sujet de ce que je voulais dire.
J'ai 15 ans, je suis encore au bahut, en première (la classe, j'suis jeune et loin xD), j'ai eu un début de collège monstrueux (on se moquait de moi, m'insultait, me lançait des bouts de gomme, etc), le reste s'est bien passé, mais je suis restée la petite looseuse invisible, de qui on se moque des paroles (j'avais un humour et une façon de voir les choses assez immature que les gens ne comprenaient pas). Plus tard, j'ai décidé de changer de style, de devenir gothique. Je sentais que ça m'aiderait, mais je ne savais pas en quoi. Ben finalement, ça m'a donné l'impression d'être différente, unique, et avec ça, ma personnalité s'est développée (j'ai tellement l'impression de n'en avoir jamais eu que j'ai des souvenirs ultra flous de mes précédentes années scolaires. Je devais être une moule, à l'époque). A l'heure actuelle, j'ai les cheveux rouges et épais (du coup, on ne voit qu'eux, puisqu'ils sont beaucoup), je me maquille énormément, ai 2 converses de couleur différentes, et à écouter les autres, je suis "très bizarre". J'en arrive à ce que je voulais dire (aaaah =D). Récemment, je me suis posée des questions. "est-ce qu'un jour, je vais être heureuse, rencontrer un homme qui m'aimera, tout ça?" (oui, je suis persuadée que l'amour est indispensable au bonheur. Moi veronaise dans ma tête). Je pensais que personne n'était attiré par les filles "bizarres" et que même si mon style me plaisait énormément, je serais condamnée à faire rire la galerie toute ma vie, et rien que ça.
Et puis, ma soeur m'a montré ton blog, et j'ai vu tes cheveux verts (avoue que ce n'est pas commun, AVOUE xD), tes manucures toadesques, tortues ninja, tout ça, et je me suis dit "mais...elle est excentrique, bizarre, mais elle est juste...parfaite!" (je déteste ce genre de compliment, ça fait lèche-botte. Mais flûte, un craquage, ça arrive) Tu as l'air vraiment heureuse, tu as un copain, tu es décomplexée, et franchement, tu m'as rendu ma bonne humeur et ma fierté de sortir de la norme, et c'est beaucoup pour moi, je peux te l'assurer!
Alors, merci beaucoup =D (et remercie aussi "le chinois"de ma part xD)
.... C'est l'histoire de ma vie....
RépondreSupprimerrhalala... je me rappelle que ma mère m'avait forcée à aller à mon premier jour de 5eme avec une salopette courte à fleurs et des cheveux noirs sur mes jambes blanches. j'étais grillée à vie. mais j'ai toujours trouvé, comme toi, un groupe de freaks pour survivre. et je suis plutot contente de pas être devenue une greluche décérébrée quand bien même mes passions sont intellectuellement discutables.
RépondreSupprimerJe vois que je ne suis pas la seule à avoir eu des rentrées pourries et des années collège douloureuses...Je pensais pas que c'était aussi fréquent!
RépondreSupprimerMerci à vous toutes pour vos témoignages, vraiment!
Toute façon, les enfants entre eux sont de vraies petites saloperies, dès que tu dépasse du moule tu te fais emmerder...alors qu'au final, des années après, ce sont ceux qui étaient différents qui deviennent des gens vraiment interessants et qui tirent leur épingle du jeu!
Puis bon, la vie c'est comme une bite. Plus c'est dur au début, meilleur c'est à la fin (ceci était une contribution hautement philosophique de mon chinois, on le remercie toutes bien fort)
@Psycho : je crois que j'aurais kiffé t'avoir comme maitresse, la primaire c'était l'enfer pour moi...
@mallaury : hahaha j'avais eu droit à un baggy à carreaux orange, un pull jaune et gris, des chaussures vertes à zip et le fameux manteau aigle. La rentrée de 5° était putain de mortifiante!
@La journaliste (dsl si j'ecorche ton pseudo ^^) Merci bcp, c'est à cause de ton commentaire la dernière fois que je me suis decidée à poster ce texte un peu (beaucoup) plus personnel :D
@Mercutio : je te réponds sur Madz en mp
@Mlle Joystick : t'inquiètes, ça finit par passer, enfin je veux dire que ça ne marque pas pour toute la vie...Au contraire, j'en ai chié pdt mes années primaire/collège mais après c'était que du bonheur (ou presque).
Oh putain le traumatisme, là !!!
RépondreSupprimerj'ai moi même quelques sympathiques historiettes...
Un câlin!
RépondreSupprimerTu vois l'histoire du surdoué je connais, mais pas comme ça. J'étais la tête d'ampoule qui trainais avec les "filles cool" du collège. Simuler des intérêts bassement pouf, écouter de la diarrhée (le mot est faible) musicale et le savoir, renier une partie de la culture pour bien afficher, perdre son temps (et pas que) avec des ignares, se fait passer pour plus bête que l'on est et j'en passe.
Bah tu vois, c'est comme si je m'étais auto craché dans l'âme. Tout ces années à faire semblant j'aurai dû les passer à cultiver la différence que l'on m'avait offerte sur un plateau et pour laquelle je n'ai absolument rien fait. J'ai raté l'occasion d'apprendre et découvrir ce qui en valait la peine, d'aller toujours plus haut, de m'épanouir dans la différence et, surtout, je me suis reniée.
Toi t'es un peu mon héros sans slip de mauvais goût. Sois fière de t'être resté fidèle sans tomber aux griffes de la plèbe.
Lavabo
Tu peux écorcher mon pseudo, j'admets qu'il est long à coucher dehors :D. Je suis vraiment contente (et flattée aussi) que tu ais sauté le pas un peu avec mon com. Vivement que tu remettes ça :) (et au passage j'ai trouvé les commentaires très émouvants... ça me fait penser à moi mais aussi ma fille de 8 ans).
RépondreSupprimerIl est parfait ton article! et j'aime beaucoup ton blog dans sa globalité. Tu donnes envie qu'on te connaisse en vrai, on doit bien se marrer avec toi! Je me suis aussi pas mal retrouvée dans ton article sur la rentrée, les années collège n'ont pas non plus été tendres avec moi! je faisais partie des filles moches, plus malignes que les autres mais pourtant bien exclues du groupe. En plus, dans mon collège, si tu ne te faisais pas troncher à 14 ans t'étais trop une coincée quoi...Et moi comme je n'avais pas envie de me faire tringler à 14 ans par le premier connard en jogging Lacoste venu, je faisais donc partie du joyeux groupe des filles moches et délaissées. Enjoy! Bref, tout ça pour te dire que je me suis reconnue dans ton article.
RépondreSupprimerP.S: moi j'avais un manteau jaune Quicksilver mal coupé et trop grand pour moi. J'étais vachement élégante aussi. Bises! Rocksanne
Punaise dommage qu'on n'ai pas été dans la même école, j'aurais eut l'air moins zarbe...
RépondreSupprimer5 ans ( redoublement )dans un collège catho quand t'as déjà une forte tendance aux cheveux verts et aux ongles noirs...
beuuuh tu vas me faire chouiner ><
collège = enfer, je comprends et compatis. J'étais bouboule et l'autre reclue de la classe "che-chetait" quel tableau :) les pires années de ma vie... heureusement il y avait les arts plastiques et la musique comme bouée de sauvetage.
RépondreSupprimerEt merde, moi j'ai toujours kiffé l'école et le collège et c'est seulement maintenant que rien ne va plus... bizarre comme je fais vraiment tout à l'envers ! On se serait bien entendues et je ne t'aurais pas fait de vilaines vannes. Je t'aurais intégrée avec le groupe de mecs avec qui je trainais (je traîne toujours avec des mecs, c'est comme ça ^^), j'aurais cassé le nez du casseur à ta place (le kif!) et on aurait fait tout plein de conneries réjouissantes comme je savais si bien les faire à l'époque ! ;)
RépondreSupprimerJ'ai l'étrange impression d'être l'unique cheveu survivant sur le crâne d'un chauve.Faut dire que je dois être chanceuse...Je vous rejoins dans le gang des surdouées,sauf que ma mère m'a toujours laissé m'habiller comme je le souhaitais dès mon plus jeune âge _m'a toujours laissé faire ce que je voulais de cada manera. (et il faut croire que j'ai toujours eu un sens de la mode assez pointu mais je n'ai jamais osé l'excentricité,ça ne me va pas),j'ai toujours été très sociable (la-fille-qui-dit-des-choses-bizarres-et-des-miles-au-dessus-de-la-culture-moyenne-du-collège/lycée-mais-qui-attire-les-gens-comme-des-mouches (en plus je suis bi) ),que j'ai pas eu besoin d'appareils dentaires en dépit de mes dents à la limite du VanessaParadisque ,que mes boutons n'ont pas choqués,et que mon poids n'est ni parfait ni exagéré: un p'tit régime avant la pause summer et c'est reparti,j'ai réussi à refouler mon hyperphagie et mes problèmes familiaux pour me concentrer sur ce que je peux réussir.
RépondreSupprimerMoi j'aime les rentrées.Donc,je fais peut-être exception à la règle en ayant brillamment réussi ma vie socialement et jusqu'à présent dans mes études_ et tout ce qui est épanouissement genre fleur charnelle sentimentalement philosophique à la sauce bipolaire refoulée _mais tu sais quoi ? J'adore ton blog.P'tête qu'au fond j'suis qu'une voyeuse parmi tant d'autre qui aime visualiser la vie et les pensées des gens. Moi,je suis la fille intellecto-bizarro-dramatico-populaire qui aime passer son temps en regardant le blog de la fille au cheveux bleus.Et qui aime parler de sa vie .
J'avais besoin de l'écrire (et là je suis censée mettre un smiley pour faire partager mon sentiment de sympathie car la psychologie du badaud moyen,ça me connait,alors :)
Continue comme ça,tête de thon,j'ai l'impression que petit à petit,tu arriveras à trouver ton but !