Babyliss m'à fait boucler

 C'est rigolo comme les events auxquels on m'invite sont axés cheveux. Je me dis que je suis un peu la caution Benetton, genre "on prend des blondes, des brunes, des rousses, des raides, des bouclées, des crépues, puis tiens, on va ramener la bleue là, ça fera une touche de couleur, avec un peu de chance elle sera raccord avec les serviettes en papier, puis on pourra pas dire qu'on est sectaire si on embarque un shtroumpf capillaire".
Y'à pas à dire, les mecs, ils pensent à tout.
Et du coup, ils pensent à moi.
Et forcément, j'aime bien ça.

Donc c'est comme ça que je me suis retrouvée à Paris chez ma pote Cross Bitch, à devoir nous extirper de nos lits et se partager la salle de bains un Samedi bien avant 11h du matin.  Ca pourrait passer pour de la cruauté, un genre de torture raffinée pour fan de grasses matinées, mais on nous avait vendu un brunch-relooking, avec makeup, coiffure, bouffe et jus d'orange.
Moi pour ça, je mets le réveil.
Pas-de-problèmes.

Faut dire que chez Babyliss, ils se sont pas foutus de notre gueule. Yavait les cupcakes à paillettes, des petits machins tellement jolis, tellement mignons qu'on dirait que tu avales des bébés chats. Je crois que les cupcakes et les macarons sont les aliments de base de la blogueuse en évènement. 

Disons que c'est plus joli en photo qu'un sandwich au pâté.

Et comme evidemment on me prend en photo quand je suis en train d'en dévorer, je bénis la mignonnitude de la chose. J'ai presque l'air digne comme ça. (crédit photo Babyliss)

Mais bon, on était pas là pour parler bouffe et jus d'orange, non.

On était là, décoiffées (c'était marqué sur l'invit, c'est pas qu'on avait mal géré notre partage salle de bain), pas/peu maquillées (ça aussi c'était marqué), non pas pour squatter les canapés mais pour découvrir les produits Babyliss et se faire chouchouter.

 ça donc, ce sont les fers à friser (crédit photo Babyliss)

Je crois que le dernier né de la gamme est un genre de vaisseau spatial multi-usages tout rose et vachement bien, le Prostyler, mais vu que moi on m'à coiffé avec un fer à friser, c'est plutôt de ça que je vais te parler (en plus on m'en à très gentiment offert un, alors j'ai pu encore plus le tester). 

D'abord, j'ai rencontré Hélène, une maquilleuse adorable qui m'a géré un trait de liner parfait, et juste après j'ai filé coller mes cheveux bleus entre les mains d'un coiffeur affamé (oui, il me l'à dit, il n'avait pas eu de petits cupcakes et il avait faim)(après il à chouiné et on lui à ramené des radis. Sans paillettes les radis).

Il m'à demandé ce que je voulais.

Je me suis dit que tant qu'à faire, on allait taper dans la transformation totale.

J'ai demandé une coiffure de pin up.
RA-DI-CALE

Le coiffeur, même pas il à hesité.

Il à dit Banco.
Il à croqué un radis.
J'ai dit qu'y'avait des cupcakes aussi.

Je ne sais absolument pas comment il s'est démerdé mais en 4 secondes-minutes c'était torché, j'avais des crans et des boucles retro qui dégringolaient, mais pas n'importe comment, genre en rang et avec un bel ordonnancement. Mes cheveux nihilo-anarchistes, si tant est que ça existe, se retrouvaient domptés.  On aurait dit moi, mais la version de moi prête à se désaper pour une olive dans un verre de martini.

Non, steuplé, n'essaies pas de visualiser.

 crédit photo Babyliss

Alors il à bien essayé de m'expliquer, que d'abord il avait fait des boucles avec le plus gros diamètre des fers à friser Babyliss, et qu'ensuite il avait repris ce même fer pour transformer ces boucles en crans. Qu'en fait, c'était les boucles qui servaient de guides pour faire les crans, et que la plus grosse difficulté c'était que tout s'imbrique parfaitement.

J'étais larguée.

J'ai dit merci merci merci, j'ai dit je suis ravie, j'ai repris mon verre de champagne et je suis sortie.

Ma pote, pendant ce temps, elle était en plein dans sa période sorcière rouge, elle avait déjà de la couleur dans les cheveux, alors elle s'en est fait mettre sur les yeux, et puis l'autre coiffeur lui à fait des boucles aussi, c'était super joli. Mais elle avait pas de champagne.

On à remédié à ça.

On à rebu du champagne en se tripotant les ch'veux.

On bougeait très très doucement, pour pas risquer d'avoir chaud et de tout niquer les merveilles qu'on nous avait faites sur la tête.

Et puis on est reparties.

Ya du avoir un sacré lâché de bouclées dans les rues de Barbès ce jour là.

Bref, moi je suis rentrée avec un fer à friser Sublim'touch, du coup c'est de lui qu'on va parler.

Il faut savoir que je n'avais jamais utilisé de machins pareil, et que mes rares essais de boucles (avec un fer à lisser) s'étaient soldés par un echec cuisant et de vagues ondulations. C'est joli, j'ai rien contre les vagues souples, mais quand à la base tu es partie pour des boucles tu peux comprendre ma deception.

Au début, j'étais dubitative devant le machin, je savais pas trop comment l'attraper, j'avais peur de me cramer les mains. Et puis 'ai compris que c'était par ce que j'utilisais pas la bonne technique, j'ai changé, et là merveille : j'ai fini saine, sauve, et bouclée.

D'abord, tu poses l'engin sur son support, afin que pendant le temps de chauffe il ne crame rien. Pour ça, c'est assez chouette, par ce que le support est inclus dans le fer à friser, il suffit de le déplier. Dans le genre truc pratique, ya aussi le cordon rotatif qui t'évites de t'emmêler dans les fils et de finir collée-serrée avec un outil à 180°C.

Ensuite, c'est pas compliqué, tu règles la température à l'aide d'une bague à l'avant de la poignée. On à 10 réglages différents, petit bémol cela dit il sont identifiés par des chiffres de 1 à 10, et pas par des températures en degrés. Ensuite, tu n'as plus qu'à appuyer sur ON, et ça se met à chauffer.

Le temps de chauffe est plus que raisonnable, disons que ça te laisse 3 minutes, que perso je mets à profit pour démêler mes cheveux (et me préparer psychologiquement).

Et après, je prends une section de cheveux, je coince la pointe entre les deux parties du fer, et j'enroule. Je laisse qq secondes, j'ouvres la partie mobile, et je fais glisser le fer pour dégager la boucle de cheveux. Et c'est tout.

J'ai des boucles.

Et j'adore ça.

Bon, cela dit, ça chauffe grave, c'est comme les fers à lisser en céramique : vaut mieux pas en abuser (cela dit, j'ai aussi des rouleaux chauffants Babyliss, à ce qu'il parait c'est ce qu'il y à de plus génial pour faire des boucles sans rien abîmer. Encore faut il que j'apprennes à les maîtriser). Chez moi les boucles tiennent la journée, le lendemain j'ai toujours de belles ondulations, et le jour d'après c'est plus la peine, retour au joyeux bordel.

Alors non, je n'arriverais jamais à me faire des crans, mais grâce à ce fer à friser je commence à envisager les victory rolls et autres coiffures un peu stylées. Et même si je n'y arrive jamais, je sais que ce sera rapport à ma dexterité à pas à l'engin qui, lui, est parfaitement qualifié.